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LA COURSE RECOMMENCÉE DE LA RIVIÈRE

Publié le par spaf mp

 

                           La course recommencée de la rivière

 

 

À  l'abri des saules,

L'ombre  légère  se courbe,

Et effleure le courant,

Où passent  furtifs,

Des  éclairs  d'argent.

 

Les feuilles  jaunies  

D'un calme après-midi,

Suivent à quelque distance,

Le défilé des heures

Qui les portent au loin.

 

Il n' y a de bruits,

Que l'envol des oiseaux,

L'écho du bruissement des flots,

Contournant les branches,

Dépassant de l'onde.

 

A peu de distance de l'île,

Le pêcheur immobile,

Reste debout 

Dans ses bottes de caoutchouc,

Et laisse filer le temps.


Dans un autre univers,

D'ors et de verts

Les points de soleil ricochent,

Autour de quelques roches,

Que les truites contournent.

 

La lumière invente ses  fins de jours,

Et se pose en détours,

Sans se souvenir d'hier,

Ni des poissons, des hameçons,

La course recommencée de la rivière.. 

 

Les pieds dans les bottes, humides,

Le pêcheur , son panier vide,

Ne veut pas forcer la chance

Si la ligne se tend  et mouille,

Qu'importe de rentrer bredouille...

 

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UNE FORÊT À DEUX PAS DES IMMEUBLES

Publié le par spaf mp

 Une forêt à deux pas des immeubles



C’est une vraie forêt à l’œil du citadin;
un de ces lieux obscurs où serpente un ruisseau
avec un drap de vapeur flottant sur les eaux,
des troncs de chêne morts allongés sur le dos,
et de toute clairière, à toute heure, l’écho
cafardeux du silence et du cri des corbeaux
sur des baves de mousses et des fils de couvains…


avec trois cabanes que firent de vieux enfants,
des champignons à pois rouges entre les fougères,
joyeux, appétissants, juste un brin léthifères ;
puis, pour qui sait l’ancienne chanson forestière,
au bout d’une laie, la chaumière d’une sorcière,
des drapées de chauves-souris inhospitalières,
une présence et des craquements inquiétants…


puis un lac avec son parvis et son ambon ;
des brochets et des carpes sous les reflets sauvages
d’un plafond confondu de l’épais lambrissage
d’un ciel de foire et d’un long treillis de boisage ;
de-ci de-là les ronds jaunes du balivage,
des piles de bois alignées sur le passage…
et des traces de biches dans la boue des layons.


Cette forêt, en somme, de nos livres d’enfant ;
le sol jonché d’un linceul de feuilles de chêne
la musique sacrée des harpes éoliennes,
un hibou hululant sur la branche d’un frêne ;
ma futaie à la parfumerie faubourienne
où débarque, en repos, la faune plébéienne ;
la voici la forêt où je lâche mes tourments !


Ce n’est pas une sylve, ce n’est pas un bosquet,
mais vous y entendrez le sifflement du bouvreuil ;
juste une forêt où mes affres et les chevreuils
partagent en parfaite intelligence le breuil
loin des feux de la ville et loin et de tout orgueil ;
je tenais ce soir à lui glisser un clin d ‘œil…
trois rimes valent autant qu’un air de galoubet !


José Garrigou
 

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CHÊNE EN HIVER

Publié le par spaf mp

         

CHENE EN HIVER (double couronne)

 

Ma feuille se dessèche ; irréductible, entière

Elle résistera jusqu'aux prochains beaux jours ;

Avec entêtement, plénipotentiaire,

Ma sève fraternise en sa loi de toujours... 

 

Ma feuille se dessèche, irréductible, entière ;  

 

Le sang en mon grand corps, je sens, se ralentit ;

Néanmoins, encor là, des forces intestines,

S'obligent cependant, indigent d'appétit,

Au modeste maintien de vigueurs clandestines...  

 

Le sang en mon grand corps, je sens, se ralentit...  

 

Les arbres m'entourant - hormis les conifères -

Dès les premiers frimas leurs rameaux dénudés ;

Feuillages disparus, ces atours mortifères,

En costume d'Adam se sentent dégradés ;  

 

Les arbres m'entourant, hormis les conifères,  

 

Frissonnent, éperdus : l'hiver les amoindrit ;

Quand parfois l'un d'entre eux au bout des ans trépasse,

- C'est le lot de chacun -, l'arbrisseau s'aguerrit,

Sans sa protection, non loin de cet espace :  

 

Frissonnant, éperdu, froidure l'amoindrit...  

 

Ma feuille se dessèche, irréductible, entière ;

Le sang en mon grand corps, je sens, se ralentit..

Les arbres m'entourant, - hormis le conifère -

Frissonnent, éperdus : l'hiver les amoindrit…  

 

Ma feuille se dessèche, irréductible, entière  

 

  Germaine Cartro

 

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FLORA REVIENT À MONACO

Publié le par spaf mp

 

FLORA REVIENT À MONACO

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PELHAROTE 2014

Publié le par spaf mp

 José Garrigou nous propose de participer, cette année, à une version renouvelée de sa balade poétique:

 

PELHAROTE 2014

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ZINSKI

Publié le par spaf mp

  À LA UNE                                                   

"Jean-Michel Tabaczinski dit ZINSKI, troubadour des temps modernes, vous propose de partager un large répertoire de chansons françaises, en toute occasion et en tout lieu !  
Il prépare un prochain tour de chant avec ses propres compositions originales, et sera d'ailleurs à nouveau présent cette année à notre récital de Bellegarde du 21 mars.
Il se déplace également chez des particuliers contre participation spontanée.
Pour le joindre et être informés des dates à venir : "jmzinski@yahoo.fr ou au 06 21 05 52 57" 

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VESTALE

Publié le par spaf mp

 

VESTALE !

 

Seule,

Tu contemples cette autre.

Elle est ton reflet,

Elle est... Toi,

Mais... Tu es autre.

Qu’ont-ils fait de Toi !

Ta vie, dès l’enfance, fut spoliée.

Vierge choisie

Prêtresse sacrée

Inaccessible beauté.

De droits et d’honneurs on te gratifia.

Tête haute tu demeuras.

Le feu seul,

Symbole familial du foyer,

Tu alimentas et veillas !

« Amata » la bien-aimée

Jamais ne put aimer...

 

               Jeanny Arnaud-Médici  

 

          VESTALE     VESTALE

 

 

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FIDÉLITÉ (Acrostiche)

Publié le par spaf mp

 

ACROSTICHE :



 FIDELITE
F I D E L I T E QU'IL FAUT, SEMBLE-T-IL, MERITER.
 I NCONDITIONNELLE, IL NE FAUT PAS REVER !
D ES SAINTS NOUS NE SOMMES !
ET L'AMOUR NE PERDURE
 E NTRE ADAM ET EVE QUE S'ILS ONT LA STATURE
 L A SAGESSE ET LA FOI SUR TERRE REPARTIES
 I NDISCUTABLEMENT AVEC PARCIMONIE
T OUJOURS PAR LA RAISON ON LA DOIT RETENIR
E T SAVOIR QUE MYSTERE EST LA CLE DU DESIR...

 

Germaine CARTRO
 
 

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FONDAMENTAUX DE L'ÉCRITURE POÉTIQUE

Publié le par spaf mp

 

 

Mireille TURELLO-VILBONNET

GRAND PRIX de PROSODIE CLASSIQUE

SOCIÉTÉ  des POETES et ARTISTES de FRANCE

 

INFORMATION 

 

Il existe dans ce monde de la poésie-amateur un  "flou" que l’on peut difficilement qualifier « d’artistique » et donnant souvent matière par incompréhension (et souvent manque de partage) à des controverses aussi infructueuses qu’inutiles. 

 

Aucun enseignement officiel de la versification, aussi j’en transmets depuis quelques années les règles. C’est ma façon de  remercier les mentors dont j’ai reçu gratuitement  l’enseignement et de poursuivre leur action en tentant, à mon humble niveau, de ne pas laisser mourir, sans un geste, la poésie traditionnelle. 

 

Certains correspondants motivés, auteurs isolés et bien perplexes face à des règles contestées parce qu’insuffisamment étudiées, ont souhaité s’appuyer sur un ouvrage CLAIR qui leur permettrait de faire des choix en  toute connaissance parmi les quatre formes d’écriture poétique. 

 

Les informations sur le NET  étant très fluctuantes, inexactes voire farfelues et de toute façon  séquentielles, je me suis donc mise au travail  pour rédiger à partir d’un fil conducteur,  un ouvrage extrêmement épuré où chaque sujet est traité par l’exemple.

 

 Il comprend  TROIS volets essentiels :

     *  Règles basiques de l’écriture classique

      * Le sonnet et ses exigences

      * Les différentes formes fixes 

 

II -   * Le Néo-classique et ses lois 

        * La poésie libérée

        * La poésie libre 

  

 III – Et, bien qu’il ne s’agisse pas de poésie, j’ajoute, à l’intention des participants aux concours quelques indications concernant :  

  • Le conte
  • La nouvelle

 

La première édition de ce manuel ayant été épuisée en trois semaines, la seconde édition est maintenant disponible au prix de 14 Euros (frais d'envoi compris).

 

…………………………………………………………………………

 

                      BULLETIN DE COMMANDE

 

Nom …………………………………………………………           Prénom ……………………………………………………..

Adresse ………………………………………………………

 

Eventuellement  e-mail……………………………………….

 

« LES FONDAMENTAUX de L’ÉCRITURE POETIQUE »

 

Nombre d’exemplaires……………..

 

Chèque à l’ordre de Mireille TURELLO-VILBONNET

                                 89 Chemin des Coteaux

                                 31780 CASTELGINEST

 

 

 

On peut télécharger pour imprimer en cliquant sur le lien ci-dessous:

Télécharger « Mireille-TURELLO-Les-Fondamentaux-de-l-ecritur.doc »

 

 

 

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C'EST L'HOMME

Publié le par spaf mp

 

C'est l'Homme

 

Il s'en allait par les chemins,

En poussant son troupeau d'étoiles,

Vêtu d'espoirs et d'illusions,

La cœur plein de mille soleils.

    Il s'en allait par les chemins.

 

Il s'en allait par les chemins,

Rêvant sa vie, tout doucement,

Vivant son rêve au quotidien,

La tête en l'air, les pieds sur terre,

    Il s'en allait par les chemins.

 

Il s'en allait par les chemins,

Parlant aux arbres et aux oiseaux,

Faisant signe à la tourterelle,

Parfois rencontrant une fleur,

    Il s'en allait par les chemins.

 

Il s'en allait par les chemins,

Content d'un rien, d'un bout de pain,

Pauvre de tout, ne possédant

Que l'univers et le cosmos,

    Il s'en allait par les chemins.

 

Il s'en allait par les chemins,

Cherchant le beau, cherchant une âme

Avec qui pouvoir échanger,

Parler d'amour et de justice.

    Il s'en allait par les chemins.

 

Il s'en allait par les chemins,

Parvint ainsi au bout du monde,

S'aperçut que la terre est ronde.

Déçu de n'avoir rien trouvé,

Il repartit d'où il venait.

    Il s'en allait par les chemins.

 

             Décembre 2013 - Yvanne GIGNAT

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