Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

AU COLISÉE

Publié le par spaf mp

 

AU COLISEE

 

Une foule ignare

Grossière et barbare,

S'interpelle, en joie.

 

La matrone vive,

Avec ses convives,

Plaisante et festoie.

 

Vite ils se préparent,

C'est de la fanfare

L'appel éclatant...

 

Les attraits du cirque

Rallient, impudiques,

D'insolentes gens...

 

Le jeune homme imberbe,

Arbore, superbe,

Sa toge virile

 

S'il a de la chance, en si faste jour

Il verra Clélia, lui fera la cour...

 

La panthère en cage,

Que la faim outrage,

Feule impatiemment ;

 

Elle avance, hagarde,

Sur la piste où darde

Ses rayons brûlants

Un soleil en fête,

Qui déjà s'apprête

Au festin sanglant ...

 

Des gradins s'élève un énorme cri,

L'animal félin défendra sa vie.

 

Fort et entraîné, vois le rétiaire

Qui de son filet, la recouvre entière..

 

Plus elle s'effraie et elle se lie ;

Elle se débat, les spectateurs rient..

 

N'imploreront point ses fiers yeux d'agate,

Subiront la loi du bel idolâtre

 

Il brandit le glaive

Puissant, acéré ;

D'un seul coup achève

La bête épuisée...

 

Grandit l'appétit du public hurlant,

Saoûlé de chaleur, d'odeurs et de sang !

 

La plèbe réclame des jeux et du pain,

Sa voracité n'attendra demain !

 

... Corps déchiquetés,

Et joutes navales,

...Gladiateurs musclés,

...Pouces retournés

Tapage infernal...!

 

Germaine Cartro

Voir les commentaires

INSTABILITÉ

Publié le par spaf mp

 

 

INSTABILITÉ

 

On l'appelle maître valet

Le maître a d'autre chose à faire !

Son valet connaît son affaire,

Pour l'instant maître de ballet ;

 

Sa femme, bonne cuisinière ;

S'il est plus maître que valet,

L’enfant grandit, point maigrelet,

Du castel le porte-bannière...

 

Ils ne se reposent jamais.

Personne n'est indispensable,

Avenir bâti sur du sable,

Ils soufflent un peu désormais...

 

Le valet ne commande en maître,

Il lui suggère simplement

Et le pourquoi, et le comment,

"Quel valet !" opine le maître ! 

 

Leur fils aîné, garnement roux,

Aurait intérêt à se taire, 

« Calme-toi, redescends sur terre !

Gare du maître le courroux ! » 

 

Le valet, sa charcutière,

Gouvernant sans en avoir l'air,

Font profil bas, ils ont du flair :

Rien d'acquis jusqu'à mise en terre ! ... 

 

Germaine CARTRO

 

Voir les commentaires

STRESS CHEZ LES ARTISTES

Publié le par spaf mp

 

Association loi 1901

 

Centre culturel Bellegarde - 17 Rue Bellegarde - 31000 Toulouse

 JEUDI 6 FEVRIER 2014 à 20H30

 AUDITORIUM du CENTRE CULTUREL BELLEGARDE

       CONFERENCE - CONCERT

 

CONFERENCE

 Le STRESS chez les artistes

 Nicolas de Schryver

 Psychanalyste

 

CONCERT

 CHANT et GUITARE

 

10 € pour les non adhérents

 5 € pour les adhérents, étudiants,

 chômeurs,membres du cercle Bellegarde 

Adhésion annuelle : 10 € 

          contact : art.medecine@free.fr ou 06 78 41 56 20

 

 

Voir les commentaires

MUSICIEN ET POÈTE

Publié le par spaf mp

* La Dépêche du Midi, édition du Tarn-et-Garonne, 21 janvier 2014

 

MUSICIEN ET POÈTE

Voir les commentaires

POÈMES DE BRETAGNE

Publié le par spaf mp

 

Marie-Claude Côme, de Dinard (35), nous offre ces trois poèmes:

 

Papa

 

D'aussi loin que surgissent mes souvenirs
 
Ce sont d'abord ses yeux clairs que je vois venir
 
Puis ses cheveux blonds sa moustache bien taillée
 
Il mange avec nous dit Maman un peu gênée

Du haut de mes cinq ans j'ai demandé
 
C'est quoi ton nom il a ri et dit : Dominique
 
Moi c'est Marie-Claude et des pâtes à manger
Ça
te plaît? Quel beau sourire alors Dominique

Nous étions trois petits il a ouvert ses bras
 
Il a donné son cœur est devenu Papa
 
Le soleil brillait dans les yeux de notre mère
 
Magicien il nous a ramené la lumière

Il a donné son temps de son travail le fruit
 
Sans jamais compter sa peine et juste pour lui
 
Pour lui qui maintenant siège parmi les anges
 
Recevoir notre amour et le sien en échange

Il était sévère avec un cœur généreux
 
Quand Maman menaçait nous le craignions un peu
 
Mais le baiser de son pardon était si doux
 
Mes frères et mes sœurs vous en souvenez-vous?

Nous fûmes sept alors tous unis grâce à lui
 
Tous pareils à ses yeux fier de nous avoir conduit
 
Sur les chemins de la vie avec notre Mère
 
A son bras aussi pour toujours dans sa lumière 

 

 

OPHELIE 

 

Les fleurs abandonnées au fil de l'eau
Ont flotté longtemps là où l'onde s'est brisée
Les feuilles suspendues ont quitté l'alizée
Un instant de silence a figé les oiseaux

Un lent tourbillon s'étire entre les deux rives
Le jour qui se lève allonge un reflet de sang
Puis revient inexorable le cours du temps
Au fond de la rivière un souvenir dérive

Revenir juste avant la faille irréparable
Avant que le flot n'emporte au loin nos désirs
Nos rêves insensés d'amour et de plaisir
Retenir le fil des jours le rendre incassable

Mais trop tard jamais ce carrousel en arrière
Ne tournera. Il faut rejoindre sa cadence
Se forcer à vivre et malgré ce froid immense
Ne pas plonger là tout au fond de la rivière.

Pourtant s'y reposer j'en ressens l'attirance
Si facile serait de s'y laisser glisser
S'endormir à jamais, dernier geste esquissé
 Éteindre
ma mémoire oublier ma souffrance 

 

 

Pour tricoteuse avertie

 

Cours fil de laine sur l'aiguille de la vie
Une maille à l'envers une maille à l'endroit
Un point par ici un point par là et tout droit
Diagramme du destin que rien ne dévie

Il faut suivre le modèle et comme asservie
Tout est compté recompté et mesuré cent fois
Mais tu files inexorable entre les doigts
Parfois un nœud à démêler avec l'envie

De jeter la laine et l'ouvrage et de détruire
Ce pourquoi on a mis si longtemps à construire
Augmentations diminutions tout est inscrit

Inutile de voir s'envoler les oiseaux
A la fin tu poseras l'aiguille et le bruit
Résonnera du fil tranché par les ciseaux

 

 

Voir les commentaires

VŒUX

Publié le par spaf mp

 

VŒUX

 

 

Voir les commentaires

GRANDS PRIX SPAF 2014

Publié le par spaf mp

 

Le concours international de la S.P.A.F. est ouvert.

Règlement des divers grands prix à cette adresse: 

 https://ekladata.com/PtdH6ANBHpcNhHGPVJ5rm0kzYDY/des-rands-rix-2014-14a.doc

 

 

Voir les commentaires

JOIE DIABOLIQUE

Publié le par spaf mp

JOIE DIABOLIQUE !

Joie, enfer et damnation !
Réjoui tonne LUCIFER
Assez de mal pour satisfaire
L'âme vile en perdition !

Bravissimo l'indifférence !
Laissons agir les exploiteurs,
Du vices les incitateurs
Ces profiteurs en l'occurrence  !

Acharnons-nous, de préférence
Sur le  faible  sans volonté
Qui ne perçoit la  liberté
Comme illusion, apparence !

Internet et le téléphone
Des prodiges pour les humains
Marionnettes dont les mains
Sont inutiles ; voix aphone !

Quel beau travail en vérité !
Ils reviendront aux Saturnales,
Ignominies des Bacchanales :
Par eux-mêmes exécutés !

Dansez, riez , diablotins,
Car nous sommes presqu'à la veille
Où le squelette honni s'éveille
Joyeusement en monde éteint !

                         

                  Germaine CARTRO

 

Voir les commentaires

B. PIVOT À SAINT-ORENS

Publié le par spaf mp

B. PIVOT À SAINT-ORENS

  

 

 B. PIVOT À SAINT-ORENS

Lecture-spectacle                                                   Jeudi 27 février à 21h00                           

 

Bernard Pivot  - Souvenirs d'un gratteur de têtes  Récit littéraire et cocasse 

 

Bernard Pivot est un véritable amoureux de la langue française. Journaliste de profession, il a longtemps collaboré au Figaro littéraire, tout d'abord en tant que rédacteur, puis en tant que chef du service littéraire. Son amour pour la littérature a marqué sa carrière, et l'a poussé à produire des projets tels que les émissions "Ouvrez les guillemets", "Apostrophes" ou "Bouillon de culture". Il a également fondé le magazine "Lire" en 1975. Aujourd'hui, Bernard Pivot continue sa carrière sous le signe de la plume en tant que chroniqueur littéraire pour le Journal du Dimanche.

Encensé par la profession, Bernard Pivot a reçu de nombreuses distinctions au cours de sa vie, à commencer par huit "7 d'or" et de multiples prix pour ses critiques de qualité. La diffusion de son émission "Apostrophes" au États-Unis lui a également valu le prix de la meilleure émission mondiale de débats en 1990.

Non content d'une carrière exemplaire dans les milieux du journalisme et de la littérature, Bernard Pivot parvient à conquérir tout un public en partageant ses lectures - et son amour passionné pour les mots - sur différentes scènes de théâtre.

"Pendant vingt-huit ans, chaque vendredi soir, comme le forain de mon adolescence, gratteur de têtes dans le train fantôme, j'ai gratté la tête de millions de téléspectateurs. Pour activer leur sang, stimuler leurs neurones. Pour leur donner envie de lire. En même temps, en direct, j'excitais la matière grise des écrivains afin qu'ils nous livrent le meilleur de leur intelligence et de leur sensibilité. Enfin, après avoir lu tous les livres, et sans pour autant considérer que la chair est triste, je me grattais la tête, non de perplexité, mais de curiosité, de passion et de plaisir." Bernard Pivot

"Quand, par je ne sais quelle compassion à mon endroit, il finit par avoir pitié de mon obstination à lui demander de monter sur une des scènes du Théâtre du Rond-Point pour lire ses textes, et qu'il accepta de le faire, je découvris avec enchantement que Bernard Pivot était plus que Bernard Pivot. L'homme célèbre disparaissait soudain sur scène pour laisser place à un gratteur de tête tout nu dans ses écrits portés par une voix émouvante et spirituelle qui vous file droit au cœur. Merci Bernard."

 

Jean-Michel Ribes 

Bernard Pivot sur France Culture :

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4471521 

Entrée générale : 22 € - Tarif réduit : 18 € - Enfants : 12 €

Renseignements : 05 61 39 17 39  - www.altigone.fr

Réservations : Altigone et points de vente habituels

 

Voir les commentaires

1875 INONDATION D'AGEN

Publié le par spaf mp

 

 

1875 INONDATION D'AGEN

Une inondation, désastre mémorable,
Cette année ravagea cette ville aux pruneaux.
Sur des éminences des temples cléricaux,
Evitèrent un sort pour le moins déplorable !

Devenue hall d'approvisionnement -
Saint-Etienne, la vieille, à la santé précaire,
Relique préservée en ces fatals moments,
Peut-être en qualité de perclus sanctuaire…

Les passages nombreux et les basses ruelles,
Minables logements, maisons nanties, châteaux,
Comment donc échapper, en contrebas, aux eaux ?
L'on grimpa sur les toits en ces heures cruelles !

Se manifestèrent de spontanés courages
Parmi les détritus, immondices, débris,
De leur mieux s'aidèrent des gens abasourdis
Que d'autres contemplaient, d'un air sombre, sauvage...

La Garonne emportait le fruit de leur labeur...
Mais l'on s'organisait, le fraternel remède
Secondait de ses bras la misère des faibles
Pour barrer le chemin tragique du malheur...

Germaine Cartro

 

Voir les commentaires

1 2 3 > >>