LE GRENIER DES ARTISTES
Michel Léon propose:
GRANDS PRIX ARTISTIQUES 2016
BOUILLOTTES À BABAR
BOUILLOTTES
Jimi a composé une chanson pour l'exposition de la Maison du Crieur à Montauban (82) du 03 au 27/02 : l'extraordinaire collection de bouillottes de Jacques Chaubard dit "Babar" !
La chanson s'intitule "Les bouillottes à Babar".
Pour l'écouter, suivre le lien ci-dessous:
https://soundcloud.com/jimi-et-arnaud/les-bouillottes-a-babar
COMMUNIQUÉ
COMMUNIQUÉ concernant le Règlement du Concours
International des GRANDS PRIX de la SPAF.
Ce concours a longtemps été prestigieux puisque les candidatures étaient évaluées par trois grandes plumes classiques : Mme Flabat-Piot pour la Belgique, Mme Aline Morzier pour la Suisse et Mme Tavel de Ravet et M. Gérard Laglenne pour la France.
Or, déjà l’an dernier, consécutivement à l’incompétence du Président du Jury, quinze prix (même prestigieux) ont été attribués à des candidats ayant très peu (ou pas du tout) de connaissances prosodiques).
Ne pouvant cautionner de telles anomalies, j’ai été contrainte à démissionner de ma charge de Jurée.
A la lecture du Règlement 2016, je m’aperçois que le nouveau Jury n’a, encore une fois, aucune connaissance des règles du Classique et qu’en conséquence les épreuves seront évaluées au feeling, induisant en erreur les auteurs primés sur leur véritable niveau et, plus grave, les poètes présentant un travail sérieux ne pourront être différenciés.
Cette information constitue une démarche d’honnêteté intellectuelle et n’engage que moi.
Mireille TURELLO-VILBONNET
GRANDS PRIX DE POÉSIE 2016
AU PRINTEMPS
AU PRINTEMPS
En son envol le vent rejoint l'azur des cieux ;
Le forsythia rose, fier de son auréole
Sans bruit se balance sous le souffle d'Eole ;
Le peuplier l'imite, élancé, gracieux ;
En ses souples rameaux niche facétieux,
Rieur, l'oiseau d'amour ciblant la fille folle,
À cet âge surpris découvrant Anatole ;
L'oiseau bleu prend son bain d'un air malicieux ;
L'eau fraîche, le soleil exhalent des parfums ;
Le léger volatile hèle le doux Printemps,
À l'horizon déjà ce Prince aimé s'apprête ;
Main dans la main, ensemble, à la belle saison,
Nous joindrons nos deux corps en passion concrète
Durera notre ardeur jusqu'à la fenaison ?
Germaine CARTRO
LE VERSEAU
SIGNE DU ZODIAQUE
LE VERSEAU
21 Janvier au 19 Février
TOURNÉ VERS L’ABSOLU, LES VALEURS DE L’ESPRIT,
Soi-même très discret, expansif en surface,
Le fil des jours banal bien souvent l’assombrit ;
Pour qu’un attachement, au fond, le satisfasse,
Il doit être sans heurt afin qu’il n’en souffrît.
C’est un être sévère et précis, quoi qu’il fasse,
Incompris quelquefois, se sent persécuté.
Il supporte son faix qu’aucun présent n’efface,
Et bannit, en tout lieu, la médiocrité.
Il ne vainc pas toujours sa colère explosive
Et contrôle très peu son impulsivité,
Son extrême rigueur peut paraître excessive.
Il reste délicat, notamment dans l’écrit,
Eloigné de l’instinct, l’intelligence vive
TOURNÉ VERS L’ABSOLU, LES VALEURS DE L’ESPRIT.
Mireille
L'ART DU PASTICHE
L’ALBATROS (Baudelaire)
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
Á peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait.
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Pastiche de l’Albatros (Baudelaire)
ITHAQUE*
S’élabore, des ans, le sinistre équipage,
Ithaque disparaît, bien au-delà des mers ;
N’ayant pour horizon que l’ultime voyage,
Notre radeau chavire en des pensers amers.
Deauville n’est plus seule à nous offrir les planches…
Acceptons de vieillir sans nous sentir honteux ;
Les jours devenus gris et frères des nuits blanches,
Moroses, les anciens, font le vide autour d’eux.
Quand il faut affronter le petit matin veule
Que le jour sans ressort s’affiche triste et laid,
Et que Psyché répond : « Délit de sale gueule »...
Qu’elle est loin la jeunesse où notre esprit volait !
La Muse s’apitoie au-dessus des nuées
Le calame se tend, fougueux comme un archer,
Des rimes en cohorte évitant les huées,
Le poète, soudain, se remet à marcher….
*Symbole de l’espérance
Mireille TURELLO- VILBONNET