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NUIT D'AUTOMNE

Publié le par spaf mp

 

NUIT D'AUTOMNE

Le soleil s'est caché. Le bleu soir indigo
Balance sa nacelle au vent qui se promène ;
S'emmitoufle la lune en son écharpe blême,
Elle pare la nuit de son discret  halo...

Un hibou dans sa cache ulule incognito ;
L'enfant émet un voeu qu'il ajoute au barème ;
Des poussières d'or dessinent un trirème
Qui figurent l'espoir d'un rare Eldorado.

La feuille, en un soupir s'agenouille : silence !
L'automne l'a parée au seuil de son départ ;
Son fourreau frissonnant attire le regard :
Un farfadet épris goûte sa rutilance..

La dernière rose à l'air affable et doux
Parfume le jardin d'une ultime fragrance,
Que capte le zéphyr en sa désespérance ;
L'éclat du ver luisant cligne de l'œil, jaloux...

Germaine CARTRO le 23 07 2005
 

 

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NOVEMBRE

Publié le par spaf mp

      Gérardine                 

                                NOVEMBRE  

 

   

MUSE PRENDS-MOI LA MAIN POUR TRAVERSER LA NUIT.

Le pourpre du coteau que le ciel abandonne

Tente de retenir le moineau qui s’enfuit 

Au bocage défunt, reste la belladone,

Bouquet opiacé dont l’odeur nous poursuit. 

 

Carrefour invisible où le temps se cramponne,

Dans ce mois scorpion, souffle un vent scélérat.

La chaleur, infidèle, a déserté, friponne,

Le jardin s’étiole et perd son apparat. 

 

En l’incarnat trompeur de cette saison morte,

Venant à mon secours, dans ce parcours ingrat,

            Un poème amical souffle  devant ma porte.

 

            Sur la vague des mots, quand la gaieté  me fuit,

Afin qu’un vers joyeux puisse me faire escorte, 

 

MUSE PRENDS-MOI LA MAIN POUR TRAVERSER LA NUIT.

 

                                        Mireille TURELLO-VILBONNET

 

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NOUVEAU LIVRE DE P. CAUJOLLE

Publié le par spaf mp

* La Dépêche du Midi, édition de la haute-Garonne, 28 octobre 2013

Patrick Caujolle livre ses «Ennemis publics N° 1»

 Patrick Caujolle./Photo DDM

Patrick Caujolle./Photo DDM

            

Ils ont fait trembler la France, suscité les plus grandes admirations ou, a contrario, d’immenses haines, et aussi fait la une de tant de journaux. Ce sont les Ennemis publics numéro 1, des individus que le monde entier a traqué. Les voilà aujourd’hui héros d’un livre dans lequel ils se côtoient tous, ou presque. C’est leur histoire, étonnante, rocambolesque, rude, ignoble ou remarquable que raconte dans son dernier livre Patrick Caujolle, publié aux éditions Le Papillon Rouge, et disponible dès le 26 septembre dans toutes les librairies. Cerise sur le gâteau pour le policier mordu d’écriture, la préface de ce livre est signée de Claude Cancès, qui n’est autre que l’ancien patron du «36 Quai des Orfèvres».

Cavale littéraire

Six mois après la sortie «L’Histoire de la France pôlissonne», c’est toujours avec la même verve, humour, un style souple et entraînant, que Patrick Caujolle signe ce septième ouvrage. L’ancien de la crim’au SRPJ de Toulouse, réalise là un travail de limier, aux frontières du journalisme, pour livrer au lecteur de belles surprises, sans cependant faire l’éloge du banditisme, tout en révélant de vrais talents en la matière. «Ce livre retrace les histoires des célèbres voyous comme Bonnot, Mesrine, Spaggiari et tant d’autres, mais pas seulement. J’évoque aussi des personnages moins connus dont les cavales ponctuent des vies délirantes et je l’avoue, certaines fois, très respectables, malgré tout», explique l’écrivain. Au fil des pages, entre des figures connues telles que Cartouche, le Gang des Lyonnais ou Landru, on croise ainsi les pas d’étranges inconnus comme ce fameux Jud qui n’est autre que… le premier ennemi public, et aussi celui qui inspira le héros de Fantomas ! Expert en vols dans les trains, c’est lui également qui déclencha la création des signaux d’alarme dans les wagons. Et, on vous le donne en mille, quel nom portent aujourd’hui les fichiers de documentation des gendarmes ? Des Judex ! Également méconnu, Ange Luccarotti, est un des «Toulousains de l’étape» de cette cavale littéraire. Sa renommée vient avant tout… de son âge. À 80 ans, c’est un peul e «Papy Braqueur», l’opposé du héros jeune, beau et fort. Le vieil homme est pittoresque, son histoire aussi : «Il braquait comme nous allons à l’épicerie, sans haine, ni violence. Il a été identifié parce que sa complice avait oublié son sac à main sur le comptoir d’une banque !», se plaît à narrer Patrick Caujolle. De cavales en poursuites, «Ennemis publics n°1» transporte le lecteur à travers une fresque originale. À lire aussi comme un dictionnaire de la truanderie que seul un flic à la fois passionné et doué pour l’écriture pouvait livrer.

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NOUVEL ARTICLE

Publié le par spaf mp

* Le Petit Journal du Tarn-et-Garonne, 25 octobre 2013

 

NOUVEL ARTICLE

 

 

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GRAMINÉES

Publié le par spaf mp

 

 

GRAMINEES

La femme du pasteur cultivait de ses mains
Près des pâturages, un jardin éphémère,
À peine égratigné par un outil sommaire,
Auquel on renonçait, pour  meilleurs lendemains...

Mais au fil des siècles le climat se tempère ;
Les énormes glaciers désertent les terrains,
L'on peut ensemencer, non avare de grains :
En des lieux radoucis les végétal prospère ..

Des huttes l'on bâtit, l'on se rapproche enfin
Pour écarter de soi, l'ennemi, la famine :
La graminée étant la plante qui domine,
Durant toute l'année : elle apaise la faim...

La seule qui poussât sur plaines et collines,
Plus simple à conserver que d'autres aliments ;
L'on apprit à penser, vaincre les éléments,
A semer, à stocker le méteil qu'on décline..

Germaine CARTRO
 

 

 

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2013 : MÉLODIES CRÉPUSCULAIRES, de Mireille TURELLO-VILBONNET

Publié le par spaf mp

 

 Le recueil de Mireille TURELLO-VILBONNET,grand prix 2013, a été tiré à 70 exemplaires. Pour 2014, le recueil qui remportera le prix de l'édition sera imprimé à 100 exemplaires. À vos plumes !

2013 : MÉLODIES CRÉPUSCULAIRES, de Mireille TURELLO-VILBONNET

 

2013 : MÉLODIES CRÉPUSCULAIRES, de Mireille TURELLO-VILBONNET

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NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

Publié le par spaf mp

 

 

Un espoir en automne

 

 

Je vois hélas poindre l'automne,

Les feuilles se revêtent d'or,

L'été soudain nous abandonne,

La forêt change son décor.

 

Même l'azur se démantèle,

Il ne retient des souvenirs

Que notre amour, si peu fidèle,

Voici le temps des longs soupirs.

 

La sève fuit, elle profane

Les végétaux fous de stupeur,

Mais l'espoir vient en filigrane,

A la lisière de mon cœur.

 

S'estompe alors l'ombre du doute,

Dans mon hiver naît l'arc en ciel,

J'oserai donc prendre la route,

Pour une autre lune de miel.

 

Georges Lafon

 

 

 

                        NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE        NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

 

 

 

                                 NOVEMBRE

 

 

Ce jour, Novembre a revêtu

Son grand manteau d’ardoise,

Au bord des labours nus

Un peuplier pavoise.

 

Comme poignées d’écus

Les feuilles d’or crépitent,

Sur l’eau grise des rus

Quelques reflets palpitent. 

 

La pluie s’en est venue

En longue ondée sournoise,

Ce jour Novembre a revêtu

Son grand manteau d’ardoise.

 

                                                                                    Jacqueline ESCORIHUELA

 

 

                  

               NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE   NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE         NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE  NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

 

    

PAYSAGE D'AUTOMNE 
 
Rien ne vaut en automne
Sous un ciel lumineux
Chênes et résineux
De ma terre gasconne...
 
Au loin sur la colline
Roussâtres et sereins
Surveillant le bon grain
Les chênes dodelinent...
 
Ces sentinelles-là
Soupçonneux se tracassent
Car quelques pies jacassent
Et picorent déjà...
 
Les sapins verts bleutés
De lumière étincellent :
Réjouis ils recèlent
Des Noêls enchantés !
  

Arbres équilibrés

Projetant sur les rives

Des ombres qui dérivent

En contours acérés.... 

 
Germaine CARTRO

  

  

  

  

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LE PRINTEMPS DE L'HIVER  

 

Vous êtes tous les trois

Partis un jour d'automne

M'imprégnant chaque fois

D'un chagrin monotone. 


 

Vous vous étiez enfui

Sur ces îles exquises,

L'automne avez-vous fui

En allant aux Marquises ? 


 

Avec amusement

Votre âme de poète

Fit joyeux testament

Sur la plage de Sète. 


 

 Le piano s'est tu

Sous le glas qui résonne,

"Dis, quand reviendras-tu ?"

Souvent mon cœur chantonne. 


 

Au printemps de l'hiver

Voici plusieurs années,

Pour moi c'était hier,

Les fleurs se sont fanées.  

 

                                                                           Dominique KIRCHNER

 

 

  

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                                         FEUILLES...


 



Hier mon arbre perdit ses feuilles,
Ses larges feuilles de mûrier,
D'un vibrant jaune ensoleillé :
Et depuis mon mûrier s'endeuille...

Sur ses fines tiges d'acier
Ne subsistent que quelques feuilles
Que le vent des autans effeuille
Un peu, beaucoup, sans y penser...

Ses feuilles reçurent l'ondée
Et contemplant le blond linceul
Qui leur servira de cercueil,
Elles pendouillent, désolées...

Les feuilles s'ajoutant aux feuilles
En un frais tapis sous nos pieds
Viendra le printemps y germer
En un fertile humus de feuilles...

Que nous reviennent nos printemps,
Nos automnes aux rousses feuilles ;
L'hiver transcendera nos feuilles :
Nous nous réveillerons contents !

       

 

                               Germaine CARTRO

       

                            NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

 

 

 

NUIT D'AUTOMNE

Le soleil s'est caché. Le bleu soir indigo
Balance sa nacelle au vent qui se promène ;
S'emmitoufle la lune en son écharpe blême,
Elle pare la nuit de son discret  halo...

Un hibou dans sa cache ulule incognito ;
L'enfant émet un voeu qu'il ajoute au barème ;
Des poussières d'or dessinent un trirème
Qui figurent l'espoir d'un rare Eldorado.

La feuille, en un soupir s'agenouille : silence !
L'automne l'a parée au seuil de son départ ;
Son fourreau frissonnant attire le regard :
Un farfadet épris goûte sa rutilance..

La dernière rose à l'air affable et doux
Parfume le jardin d'une ultime fragrance,
Que capte le zéphyr en sa désespérance ;
L'éclat du ver luisant cligne de l'œil, jaloux...

Germaine CARTRO le 23 07 2005
 

 

  

 

               NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

 

 

                               NOVEMBRE  

                                                                                   (Gérardine)

 

 

MUSE PRENDS-MOI LA MAIN POUR TRAVERSER LA NUIT.

Le pourpre du coteau que le ciel abandonne

Tente de retenir le moineau qui s’enfuit

Au bocage défunt, reste la belladone,

Bouquet opiacé dont l’odeur nous poursuit.

 

Carrefour invisible où le temps se cramponne,

Dans ce mois scorpion, souffle un vent scélérat.

La chaleur, infidèle, a déserté, friponne,

Le jardin s’étiole et perd son apparat.

 

En l’incarnat trompeur de cette saison morte,

Venant à mon secours, dans ce parcours ingrat,

            Un poème amical souffle  devant ma porte.

 

            Sur la vague des mots, quand la gaieté  me fuit,

Afin qu’un vers joyeux puisse me faire escorte,

 

            MUSE PRENDS-MOI LA MAIN POUR TRAVERSER LA NUIT.

 

                                             Mireille TURELLO-VILBONNET

 

 

 

                                  

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                   TOUSSAINT 

  

Qui nous délivrera des matins gris d’automne ?

Novembre anéantit les petits mots-vitrail

Et le fil du silence où le chagrin frissonne

Ride, de nos pensers, le sinistre attirail. 

 

L’étoile disparaît au fil des heures sombres,

Dans les flaques du temps, la mémoire s’endort.

Le désir de poème au milieu des décombres

Semble s’évanouir en évoquant la mort. 

 

Sous l’encre de l’ennui l‘indigente voyelle

Appelle la consonne en voile d’apparat.

Niant le désespoir, la rime alors rebelle

Retrouve, pour sa danse, un nouvel entrechat. 

 

Les chansons de jadis font reculer l’angoisse

Dans la vieille forêt d’images en sanglots.

Sur le buvard du ciel s’enfuit l’ombre rapace

Remettant en lumière Arlequins et Pierrots. 

 

Hélas ! l’illusion tellement éphémère

Qu’efface brusquement la pluie en petit grain

Fait renaître, affligée, une noire chimère

De souvenirs trop vifs d’où jaillit le chagrin. 

 

 

                        Mireille TURELLO-VILBONNET

 

 

              NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

  

                            CRÉPUSCULE

  

Par les beaux soirs d’octobre au ciel immense et gris,

Quand le déclin du jour hésite au bord des terres

Et que la nuit suspend l’envol des noirs esprits,

L’espace ouvre son vide aux innocents mystères

Des songes où se plaît le cœur le mieux compris.

  

La brise tendrement brasse en vagues légères

Des fantômes frileux comme un retour d’exil,

Des spectres incertains, des formes éphémères,

Que l’on sent près de soi flotter, peuple subtil :

 

On dirait qu’empêtré de leur foule confuse,

Demain cherche à tâtons dans hier son profil,

Tandis que l’ombre lente au chagrin se refuse ;

 

On sourit à l’écho de bonheurs défleuris

Qui s’éparpille, grêle, en son de cornemuse, 

 

Par les beaux soirs d’octobre au ciel immense et gris.

 

                                                   

                                          Marie-José BERTAUX

 

 

 

NOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNENOVEMBRE 2013: L'AUTOMNE

  

  

Si l’automne…


 

Si l’automne ternit tous nos beaux jours passés

Jusqu’au pénible hiver qui ruine nos heures,

Se peut-il que la mort discrète en son palais

Nous enchaîne à sa cause en d’ultimes demeures ?

Pas si sûr !  Je le crois, nos voix intérieures

Toutes supplient depuis de l’éloigner un temps.

Tôt… elle s’en viendra, certes, à nos dépens,

Longuement chuchoter à nos âmes bien vieilles,

Je l’entends, je le sais, en des pas de brigands,

De mettre terme un jour aux longues nuits de veilles.

 

                                                  Pierre GABARRA

 

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TOUSSAINT

Publié le par spaf mp

                                TOUSSAINT 

  

Qui nous délivrera des matins gris d’automne ?

Novembre anéantit les petits mots-vitrail

Et le fil du silence où le chagrin frissonne

Ride, de nos pensers, le sinistre attirail. 

 

L’étoile disparaît au fil des heures sombres,

Dans les flaques du temps, la mémoire s’endort.

Le désir de poème au milieu des décombres

Semble s’évanouir en évoquant la mort. 

 

Sous l’encre de l’ennui l‘indigente voyelle

Appelle la consonne en voile d’apparat.

Niant le désespoir, la rime alors rebelle

Retrouve, pour sa danse, un nouvel entrechat. 

 

Les chansons de jadis font reculer l’angoisse

Dans la vieille forêt d’images en sanglots.

Sur le buvard du ciel s’enfuit l’ombre rapace

Remettant en lumière Arlequins et Pierrots. 

 

Hélas ! l’illusion tellement éphémère

Qu’efface brusquement la pluie en petit grain

Fait renaître, affligée, une noire chimère

De souvenirs trop vifs d’où jaillit le chagrin. 

 

 

                        Mireille TURELLO-VILBONNET

 

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19 OCTOBRE 2013

Publié le par spaf mp

REMISE DES PRIX 2013

   

 Le restaurant Au bon vivre nous accueillit à l'étage, dans une salle claire, dont les fenêtres donnent sur la place Wilson, ses ombrages, son manège, et l'illustre Goudouli. 

 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
On bavarde joyeusement...  ...et on se passe les amuse-gueule en attendant que la salle se remplisse.
  19 OCTOBRE 2013   19 OCTOBRE 2013
 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 Olivier Gardel-Dubois accueille les participants...  ...en leur présentant les Cent mille milliards de poèmes de R. Queneau.


 

Après le repas, la récréation - ou le vif du sujet? -la distribution des prix:   

 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 Patrick de Lary reçoit le prix national qu'il n'avait pu aller recueillir à Poitiers...  ...et offre un poème en retour.

  

 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 Il est de jeunes poètes...  ...qui préfèrent confier leur texte à une lectrice aguerrie.
 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 201319 OCTOBRE 2013
 Il est des lauréats représentés par leur maman...  ...ou une cousine... ou une amie.
 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 Même parmi les habitués, les uns lisent leur poème...  ...d'autres le font lire par la "diseuse" émérite qu'est Laure Gardel-Dubois.
  19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013   19 OCTOBRE 2013
  On fait admirer son trophée, son diplôme, sa médaille.

 

 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 On peut former un duo pour improviser une "Commedia dell'arte" originale...  ...mais il n'ya qu'un seul grand prix, récompensé par l'édition du recueil.
 19 OCTOBRE 2013  19 OCTOBRE 2013
 Merci à Gérard Laglenne d'avoir inventé... la Gérardine!  Et merci à Michèle Griscelli qui a fabriqué tous les diplômes!

 

Et pour quelques images de plus, il ne reste qu'à...

  

 

19 OCTOBRE 2013

...réunir le jury...

19 OCTOBRE 2013

...rassembler le plus de lauréats possible... 

  

 

19 OCTOBRE 2013

...regrouper, autour du délégué régional, les délégués départementaux...

  

 

19 OCTOBRE 2013

 

...et les représentants du Tarn-et-Garonne.

 

Photos Richard Maggiore  (cliquer dessus pour les agrandir).

 

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FORMES POÉTIQUES JAPONAISES

Publié le par spaf mp

   
   

Le haiku et le tanka sont des formes connues, mais il en existe bien d'autres. P. Gabarra nous communique quelques rappels sur les deux premières, et une liste des autres:

 

  

HAÏKUS. 

 

 

 

Le haïku se compose de 3 vers de 5/7/5

 

      pour un total de 17 syllabes. 

 

Pour plus de renseignements :  

 

Contacts : afh@afhaiku.org (France)

 

 

 

 

 
 

Voici deux exemples de haïkus : 

 

Au petit matin 

 

Du lait versé sur la table 

 

Le miaou du chat. 

 

                            ©Pierre GABARRA  

 

 

Revêtu de brume 

 

Mon ombre parée de gris 

 

Silence dautomne. 

 

                             ©Pierre GABARRA  

 

  

TANKA. 

 

 

 

Le tanka se compose de 5 vers de 5/7/5/7/7

 pour un total de 31 syllabes. 

 

La première partie est composée

dun tercet 5/7/5, 

 

La deuxième partie dun distique 7/7, 

 

Une pause est nécessaire à la fin

du premier tercet. 

 

La seconde partie soit le distique est

une réponse au premier tercet. 

 

 

Pour plus de renseignements : 

 

Contacts :

 

 editions@revue-tanka-francophone 

 

(Québec) Directeur Patrick SIMON. 

  

Voici deux exemples de tanka : 

 

 

 

[Aux premiers matins 

 

Telle rose épanouie 

 

Vous resplendissiez !] 

 

***** 

 

[Votre teint de porcelaine 

 

Ce jour a jamais fané.] 

                            ©Pierre GABARRA  

 

 

[Lassé des tourments 

 

Quen mon cœur vous agitez 

 

Tant à ce jour ; versées,] 

 

***** 

 

[Jai décidé de sécher 

 

Mes manches mouillées de larmes.] 

                          ©Pierre GABARRA  

 

 

 

  

FORMES CLASSIQUES JAPONAISES 

 

  

Haïku : 5/7/5 (3 vers) de 17 syllabes.

 

Haïga : 5/7/5 (3 vers) de 17 syllabes, description d’œuvres d’art, même forme que la Haïku. 

 Scifaïku : 5/7/5 (3 vers) de 17 syllabes, Haïku de science fiction.  

 Senryû : 17 syllabes au total réparties librement en 2,3,4 vers ou plus (style humouristique) 

 Katauka : 5/7/5 (vers) de 19 syllabes. 

 Dodoïtsu : est une forme de poésie japonaise développé vers la fin de la Période Edo. Il traîte souvent de l’amour ou il est de facture généralement comique. Le dodoitsu se compose de quatre lignes de 7/7/7/5 (Vers) 26 syllabes. 

 Kyôka : 5/7/5/7/7 (4 vers) de 31 syllabes.(style humouristique) appelé aussi (chant fous). 

 Tanka : 5/7/5/7/7 (5 vers) de 31 syllabes. Il se compose en deux parties,la première est constituée d’un tercet (5/7/5), la deuxième d’un distique (7/7). Une pause est nécessaire à la fin du premier tercet. La seconde partie soit le distique est une réponse au premier tercet. 

 Sedôka : 5/7/7/5/7/7 (6 vers) de 38 syllabes.Un "Sedôka" comprend deux changements de direction
à la fin de la 3ème ligne
( changement brusque )
à la fin de la 5ème ligne ( changement doux)

 
b- Les deux séquences (katauta) traitent un même sujet de manière différente.

Bussokusekika : 5/7/5/7/7/7 (6 vers) de 38 syllabes.(doit parler de l’empreinte du bouddha.) 

 Chôka : 5/7/5/7/5/7/5…/7/7 se termine par deux vers de sept syllabes. (Illimité) 

 Kasen : Suite de 36 haïku. 

 Haïbun : court texte en prose + haïku. (illimité) 

 Gogyoshi : (poème de cinq lignes) est un mot japonais utilisé pour définir un poème dont les versets sont libres et écrits en cinq lignes. 

  Poème d'adieu : l'écriture d'un poème d'adieu, écrit dans le style waka (cinq vers, et généralement cinq, sept, cinq, sept et sept mores respectifs.) 

 Un gogyoka : (poème de cinq lignes) est une forme de poésie japonaise Contrairement au tanka, le gogyoka ne requiert pas un nombre spécifique de syllabes dans ses vers. L'unique contrainte réside dans le fait qu'il comporte cinq vers. (Il se caractérise par deux grands temps de pause entre la ligne 2 et 3, et les lignes 4 et 5.) 

 Le goieka : est une forme de tanka utilisé pour glorifier un lieu sacré, en particulier un temple bouddhiste. 5/7/5/7/7 (5 vers) de 31 syllabes. 

 Le renku : les tankas sont écrits par le même poète. 5/7/5/7/7 (5 vers) de 31 syllabes. 

 

Si le cœur vous en dit, il ne reste plus qu'à vous exercer!

 

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