Un succès inégal selon les catégories
Malgré le virus, le concours organisé par l'association Philémon et la délégation Occitanie de la S.P.A.F. a été un succès: plus de 110 participants ont tenté leur chance. Beaucoup ont envoyé des nouvelles, dont la qualité était, cette année, particulièrement remarquable. Pour la poésie classique, on ne saurait trop recommander aux futurs concurrents de vérifier les règles à respecter (alternance des rimes, juste décompte des syllabes, "chasse" aux hiatus et aux échos, diérèses, etc...): trop de textes sont éliminés à cause de fautes de prosodie, alors même que leur originalité ou leur sensibilité retient l'attention.
La remise des prix
Tout a commencé par un fort agréable repas sur la place Saint-Georges, en compagnie de quelques lauréats.
Puis, dans la salle prêtée par la mairie de Toulouse, se sont rassemblés poètes et jury, dans le respect de la jauge et des autres contraintes en vigueur (mais on enlève le masque pour les photos, du moins quand on y pense!).
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La salle...
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... face au jury
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Organisateur du concours, Gérard Muller, à gauche, s'apprête à dérouler le palmarès, pendant qu'à ses côtés M. Francis Grass, adjoint représentant M. Moudenc, maire de Toulouse, souhaite la bienvenue aux assistants. Près de lui, siègent Monique Ruffié, présidente de l'association Philémon, et Richard Maggiore, coordinateur de la Spaf-Occitanie.
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M. Grass remet la médaille de la ville de Toulouse à Marie-Alberte Chanay, qui s'est distinguée - chose rare - aussi bien en poésie classique qu'en poésie libérée et qui obtient à ce titre le grand prix.
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Selon l'usage, la lauréate lit son premier texte; elle viendra par la suite proposer les autres à l'attention de l'auditoire.
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Claudine Guichenay, lauréate en poésie néo-classique a reçu son prix des mains d'Olivier Gardel-Dubois.
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La section ouverte aux jeunes n'a rassemblé qu'un petit nombre de participants, ce qui est dommage. Nous avons tenu toutefois à encourager l'une des jeunes concurrentes.
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Plusieurs poètes ont dû renoncer à venir, soit en raison des circonstances soit en raison de problèmes personnels; leurs lettres et leurs poèmes ont été lus par des membres du jury. Quant à la nouvelle, l'incipit que nous avions proposé - "le train avait deux heures de retard" - a éveillé l'inspiration d'un grand nombre de participants, si bien que nous avons eu grand peine à départager leurs textes et que nous avons exceptionnellement décerné deux premiers prix ex-aequo.
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L'un des premiers prix est allé à Daniel Bas, pour "Les batailles du rail". La lecture qu'en a faite son auteur, par sa qualité théâtrale, nous a littéralement fait vivre dans le wagon où se déroule la nouvelle.
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L'autre premier prix est revenu à Jacques Elbaz, pour "Une soirée d'enfer", texte d'une tonalité très différente du précédent, et particulièrement prenant.
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Après l'indispensable pose - et pause - pour la photo, un moment d'échanges a permis aux lauréats qui le souhaitaient d'interroger le jury sur ses critères, ses préférences, ses divergences, les raisons de ses choix, ou d'en solliciter quelques conseils.
Photos de Richard Maggiore et Jean-Denis Sanna
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