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FEMME

Publié le par spaf mp

Femme

 

  

Suis-je femme aux yeux d’or apprivoisant les hommes

Perdus dans leur combat comme des enfants-loups ?

En humble pécheresse ou croqueuse de pommes,

Je ne vois qu’un bonheur aux visages trop flous.

 

Suis-je fille du vent réveillant les chamanes

Qui boiront à mes cils tout l’infini du ciel ?

Passent mes chevaux blancs sur leurs mains diaphanes

Quand parlent les esprits, dans un soupir de miel ?

 

Impudique, ma chair se nourrit de caresses.

Templière des sens que l’on jette aux démons,

Suis-je l’amante aux seins pointant sous les ivresses,

Baigneuse en ton regard mouillé de goémons ?

 

Né de la source ailée où Dieu se désaltère,

Mon amour aussi grand qu’un lever de soleil,

Aussi pur que l’eau nue, est celui d’une mère.

Il donne aux lendemains ses rimes de vermeil.

 

Fi ! Les ambitions, je ne suis que ton ombre,

Argile entre tes doigts, faible écho de ton chant,

Pauvre oiseau dans ton cœur picorant la pénombre

Pour gober la lueur de ton regard touchant.

 

 

                                                        Marilène MECKLER

 

                                        Poème tiré de son recueil « D’une petite voix »

                                      Grand Prix du Recueil 2012 SPAF Midi-Pyrénées

 

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NOUVELLE ANNONCE

Publié le par spaf mp

NOUVELLE ANNONCE

 

MAGAZINE PUY-DE-DÔME 20 octobre 2012

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3ème PRIX POÉSIE LIBRE

Publié le par spaf mp

                                                                  Fable

L’escargot et la pierre gravée

 

Un escargot, chercheur de son état,

Balisait un jardin de traces argentées

Pour délimiter son habitat :

Sage précaution par sombres nuitées !

Comme il déambulait, pistant le végétal,

Un obstacle soudain l’immobilise.

Les cornes en avant, parant le choc frontal,

Son neurone alarmé se met en analyse.

- Que fais-tu donc sur mon chemin ?

Eh ! D’où viens-tu, pierre étrangère

Gravée ainsi qu’un parchemin,

Arrives-tu comme messagère ?

- C’est un bizarre voyageur

En orient pilleur de temple

Qui fut mon naufrageur.

Ce ciel ignoré que je contemple

Emplit mon âme de peur.

J’espère n’être point rabrouée

Car, fuyant mon kidnappeur,

J’ai chuté de sa poche trouée.

- Oh ! Que nenni, caillou-qui-vient-d’ailleurs,

Rétorque le gastéropode,

Sois donc le bienvenu parmi les ripailleurs

Puisque ainsi le destin te jette à l’antipode.

Raconte-nous les couleurs d’autres cieux

Et tous les aléas du fabuleux voyage.

Les escargots sont gens silencieux,

Ils écoutent encor l’étrange reportage.

 

Tout comme l’éloquent mollusque curieux,

Ne fermons pas l’esprit devant la chose neuve,

L’éternel inconnu, l’appel mystérieux

Qui restera toujours la source où l’on s’abreuve.

 

 

                        Yvonne NAVE

 

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2ème PRIX CONTES ET NOUVELLES 2012

Publié le par spaf mp

 

 

Roselyne MORANDI

2ème prix section « Contes et nouvelles »

Concours SPAF Midi-Pyrénées 2012

 

 

 

Duo (de rêve)

 

 

   Nappes blanches brodées sur nappes fleuries, roses, orange, jaunes...

Une table ovale dressée de huit couverts, des tables pour six et d'autres pour quatre, ou deux...

 

   La cliente du numéro 9 entra dans la salle aux tons chauds : murs tapissés d'un papier rose orangé aux rayures de velours rehaussé d'inscrustations de fleurs, double-rideaux de coton vert clair, embases du même ton.

 

   Un disque faisait entendre en fond musical Les Quatre Saisons de Vivaldi. La voyageuse se laissa emporter, bercée, enchantée, par l'Automne, et, plus encore, elle se sentit saisir d'envoûtement par le premier mouvement de l'Hiver.

 

   Elle s'installa à l'une des tables où deux couverts étaient dressés, près de la fenêtre, face à la porte.

 

   Elle le vit alors entrer, lui sourire, s'approcher, tirer sa chaise doucement puis s'asseoir en face d'elle. Elle lui tendit sa main qu'il baisa tendrement.

 

   Duo de poissons marinés au citron vert.

 

   Ils échangèrent mille regards pleins de douceur et d'espérance, se laissant émouvoir, échos troublants, au mouvement perpétuel du Canon de Pachelbel. Grisés, ils firent tinter leurs verres, partagèrent leur dessert.

 

   Vanille et chocolat.

 

   Ils ne s'étaient pas quittés des yeux, arrimés  l'un à l'autre par crainte de devoir rompre l'enchantement.

 

   Le repas était achevé. Les petites lampes sur les tables s'étaient éteintes. Voguèrent encore quelques mesures d'un concerto pour violon. « Beethoven... » murmura-t-elle.

 

   Ils se levèrent.

 

   La serveuse enleva le couvert de la cliente du numéro 9 – le seul et unique couvert de sa table – et mit en place celui de son petit déjeuner. Elle ne vit pas, sur la chaise, la lettre oubliée.

   Oubliée, égarée... ou abandonnée ?

 

 

Extrait de  La Voyageuse 

Grand Prix de Prose Poétique

Concours nationaux de la SPAF 2010

 

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GRAND PRIX

Publié le par spaf mp

 

 

Femme

 

  

Suis-je femme aux yeux d’or apprivoisant les hommes

Perdus dans leur combat comme des enfants-loups ?

En humble pécheresse ou croqueuse de pommes,

Je ne vois qu’un bonheur aux visages trop flous.

 

Suis-je fille du vent réveillant les chamanes

Qui boiront à mes cils tout l’infini du ciel ?

Passent mes chevaux blancs sur leurs mains diaphanes

Quand parlent les esprits, dans un soupir de miel ?

 

Impudique, ma chair se nourrit de caresses.

Templière des sens que l’on jette aux démons,

Suis-je l’amante aux seins pointant sous les ivresses,

Baigneuse en ton regard mouillé de goémons ?

 

Né de la source ailée où Dieu se désaltère,

Mon amour aussi grand qu’un lever de soleil,

Aussi pur que l’eau nue, est celui d’une mère.

Il donne aux lendemains ses rimes de vermeil.

 

Fi ! Les ambitions, je ne suis que ton ombre,

Argile entre tes doigts, faible écho de ton chant,

Pauvre oiseau dans ton cœur picorant la pénombre

Pour gober la lueur de ton regard touchant.

 

 

                                                        Marilène MECKLER

 

                                        Poème tiré de son recueil « D’une petite voix »

                                      Grand Prix du Recueil 2012 SPAF Midi-Pyrénées

 

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PETITE FABLE

Publié le par spaf mp

 

 Miam Miam !  Petite fable sans rimes ni raison

  

 

Quand petit chaperon  se pointait chez  grand-mère

« Qu’allait-il arriver ? »  s’inquiétaient les enfants:

Ils  avaient bien compris que le vilain loup noir,

Se léchant les babines, préparait  un sale coup !

Ils se jetaient, peureux, dans le giron des mères,

Le souffle retenu, le visage haletant !

Cette fille naïve, en posait des questions :

« Et les yeux ? Les oreilles ?  Et les très grandes dents ? »

« Pas cela…. Pas les dents ! » s’horrifiaient les petits !

C’était déjà trop tard…. croquée la belle enfant !

 

Mais, pendant ce temps là, l’ogre à la faim de loup

Parcourait la campagne en quête de chair fraîche.

« Ça sent bon !» pensait-il poursuivant  Zéralda,

Fillette bien dodue et si fin cordon bleu.

Bien  plus futée que l’autre…elle osa proposer

                                             De se mettre aux fourneaux  et de confectionner

Pour l’ogre des recettes et repas somptueux !

Il fit d’elle sa femme…  eurent beaucoup d’enfants.

Leur petite dernière, au doux nom de Lola,

 

Possède un grand couteau hérité de papa 

L’horrible loup, ma foi peut toujours s’approcher !

 

Moralité 

 

 Mieux vaut des filles bien dégourdies

Que de curieuses bonnes à croquer !

 

 


Chantal Crabère

  

PETITE FABLE  

  

  

 

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BONHEUR D'AIMER...

Publié le par spaf mp

                                   Bonheur d’aimer ce moment si doux

 

Quel bonheur d’aimer quand on est petit,

Aimer ses parents, les voir en héros,

Le papa Noël, avec son traîneau

Parcourant le monde, une seule nuit.

 

 

Quel bonheur d’aimer quand on est petit

Prendre entre ses bras mille fanfreluches,  

Doudous et nounours, chats, chiens et peluches

Consolant de tout, chassant les soucis.

 

Quel bonheur d’oser quand on est petit

Babiller sans cesse ou bien raconter

Bêtise ou folie sans être grondé,

Car au premier mot le cercle applaudit.

 

 

Quel bonheur d’oser quand on est petit

Chanter à tue-tête, chanter juste ou faux,

Crayonner gaiement, pour faire cadeau

D’un joli dessin pour maman ravie.

 

Quel bonheur d’aimer ce moment si doux

Où tout semble beau, où tout est permis,

Provision d’amour pour toute une vie;

Quel bonheur d’aimer ce moment si doux !

 

 

Chantal Crabère

 

Pour thème du printemps des poètes 2012 : Enfances

 

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PREMIER PRIX DU CONTE 2012

Publié le par spaf mp

  

  

CONTE de Frédéric ROCHE  

Premier PRIX au Concours de la S.P.A.F Midi-Pyrénées 2012 

 

                      

  « DU COURAGE MODESTINE, DU COURAGE ! » 

 

« Du courage Modestine, du courage ! » et, joignant le geste à la parole, il me donna un coup de son bâton sur l’échine. Du courage Monsieur, il m’en a fallu ! D’abord pour supporter cet extravagant personnage, ensuite pour parcourir le périple qu’il m’imposa et qu’il avait tracé dans sa cervelle tourmentée. 

 

Mais une ânesse achetée à un maquignon auvergnat qui ne vit que pour ses sous, n’a pas le droit à la parole. De toute façon, nous les animaux nous ne parlons pas, à part à ce qu’on m’a dit quelques oiseaux bariolés de chez les sauvages qui savent répéter quelques mots des hommes et qu’on exhibe pour  épater la galerie. Mais vous Monsieur, c’est pas pareil : vous écoutez et vous semblez parler avec les yeux, comme nous les bêtes, c’est pour ça que je vous raconte. Rapprochez-vous, il y a assez de place sous ce porche pour tous les deux et il pleut sur le Pont-de-Monvert comme il ne sait pleuvoir qu’en Lozère lorsque l’automne sent déjà l’hiver. Regardez-moi, je ne suis pas grande et je ne suis pas bien forte et pourtant… 

 

En m’achetant au Monastier-sur-Gazeille où on m’avait baptisée « Modestine », je m’attendais à beaucoup de choses, mais à ça ! 

 

Mon nouveau propriétaire, un écossais – cela a son importance, Monsieur, cela a son importance – était pâle, falot, malingre et délicatement pingre. Il rêvait de traverser le pays camisard : les Cévennes : il était parpaillot. C’était un homme pointilleux, il avait tout préparé, tout organisé dans les brumes de son Ecosse et de sa tête. Ce n’était plus un voyage, c’était une expédition. Il aurait voulu traverser les territoires de Indiens d’Amérique – vous savez ceux qui ont des plumes sur la tête…Vous ne savez pas ? Cela ne fait rien, c’est pour dire, il n’aurait pas emporté plus de matériel. 

 

Il se prénommait Louis-Robert. Quand on affuble quelqu’un d’un prénom pareil, il faut s’attendre au pire  et le pire, je l’ai eu sous les yeux et puis… sur l’esquine ! Un sac de couchage en peau de mouton pour au moins quatre personnes, un révolver, une lampe, une casserole, une lanterne, des livres, des rechanges et même un costume, des chandelles, un couteau long comme un sabre, un gigot, une bouteille de vin, du pain noir et blanc et un gâteau au chocolat dont je n’ai jamais su le goût... : un bric-à-brac de cent kilos qu’il m’a ficelé sur le dos, à moi Monsieur qui n’ai jamais tiré qu’une petite charrette.  

 

« Du courage ma belle ! Du courage ! » qu’il m’a dit en appuyant son coup de bâton en quittant le Monastier-sur-Gazeille, « les Cévennes c’est tout droit et Alès, dans le Gard, nous attend pour la gloire ». 

 

Les pattes m’en flageolèrent … Ce n’est pas parce qu’on est un animal qu’on ne sait pas sa géographie. Dans les foirails, on croise d’autres ânes, on se parle de nos pays, on se les explique. Bien sûr, je ne saurais pas vous montrer le Gard sur la carte des hommes mais je savais que c’était de l’autre côté des montagnes, de l’autre côté du Causse : pour moi, c’était 

le bout de monde ! 

 

Je me suis rebiffée et, quelques lieues plus tard, alors que nous entrions dans un village que l’on appelle Ussel, je lui mis son barda sur le pavé. C’est sous les regards goguenards des habitants que nous traversâmes l’agglomération, car son paquet…il se le portait sur les épaules…  Et puis ce fut Langogne, une grosse bourgade où nous fîmes sensation mais, après Langogne  Monsieur, tout de suite ça grimpe jusqu’à des mille mètres et le barda, un tantinet allégé, je le reconnais, c’est moi qui l’avais sur le dos ! 

 

« Bienheureux celui qui a inventé l’aiguillon » disait-il et il en  jouait volontiers sur mes fesses. Comme il maniait mieux la plume que les courroies, il amarrait mal mon fardeau et je porte les traces des plaies qui mirent longtemps à cicatriser, ce qui ne l’empêchait pas de me houspiller continuellement. J’ai souffert Monsieur, j’ai souffert ! 

 

« Du courage Modestine, du courage ! » et..vlan un bon coup d’aiguillon en traître « avance bourrique ! » 

 

Le monuments et les paysages ne l’intéressaient guère. Il faut dire que nous étions encore en pays catholique. Lui, ce qui le pressait, c’était de respirer l’air huguenot de Jean Cavalier, de Roland…de tous ces malheureux qui moururent sur le bûcher en chantant des versets bibliques : il en avait plein la bouche !  Néanmoins, un soir, c’est avec joie qu’il accepta l’hospitalité des bons moines de Notre Dame des Neiges pendant trois jours : pâle, falot, malingre et, en plus…hypocrite !  En fait, il allait un peu au hasard. 

 

Je me cassais les reins sur des monts et des cols dont je ne me souviens que de quelques  noms : le col Santel, le mont Lozère, le col des Finiels. Nous bivouaquions la nuit autour de sa lampe et il s’amusait à se faire peur. Espérait-il l’apparition d’une nouvelle bête de Gévaudan ? Il me racontait des histoires à me faire dresser les poils sur la tête, pleines de pirates et d’iles aux trésors et puis celle d’un gentil médecin qui avalait un élixir pour se transformer en monstre. Il disait aussi qu’un jour il écrirait tout ça. Dieu nous en préserve ! Je crois qu’il était à l’envers dans sa tête : un jour bon, l’autre non, comme son docteur Jekyll. 

 

Enfin nous fûmes où nous sommes ce soir :le Pont-de-Monvert et, toujours il répétait « Courage Modestine, courage ! » et un petit coup d’aiguillon.. « bientôt nous serons à Florac et tu vas voir ce que tu vas voir : les Cévennes Modestine ! Les Cévennes ! » J’ai vu ! 

 

J’ai vu Florac et j’ai encaissé le mont Aigoual dans les pattes. Les Cévennes Monsieur, c’est à la fois magnifique et terrible, sauvage et désertique avec des gens qui vous lâchent les mots, comme à regret, avec parcimonie, comme si c’était des écus. Et le vent, toujours soufflant qui  vous fait des illuminés à la pelle. J’ai vu….Et quand nous sommes arrivés à Saint-Jean-du-Gard, au bout de son voyage, il m’a vendue pour trente cinq francs à un marchand de charbon ! D’abord je n’y ai pas cru, puis, au bout de trois jours et trois nuits, j’ai rongé ma longe et je m’en suis retournée chez moi. Telle que vous me voyez, je vais à Monastier et vous Monsieur, et vous ? 

 

« Oh ! moi Modestine, je suis un provençal des Basses Alpes et je m’en reviens d’un pèlerinage à Grisac, un hameau du village de Le Pont-de-Monvert. Là est né un petit Guillaume de Grimoard qui deviendra pape et saint sous le nom de Urbain V.  Ici, en pays protestant on fait semblant de ne pas le connaître. Il est enterré à Marseille.  Je lui avais promis ce pèlerinage s’il me guérissait d’une fluxion de poitrine qui me menait tout droit à la tombe, J’ai guéri. Je suis venu et, maintenant je retourne à Valensole  mais, tu sais, chez moi on m’appelle le fada. Dans leurs bouches ça veut dire « fou ».  

 

« En fait, dans ma langue, le fada c’est celui qui parle aux fées mais je parle surtout à tout ce qui porte plumes et poils et…j’évite les hommes.   Je suis un fada qui dérange car mes parents m’ont laissé du bien : une belle ferme sur les plateaux avec beaucoup de terre autour et, quand je suis rn plein mitan de mon domaine et que je tourne sur moi-même, au-delà de mon mauvais blé, je vois le Ventoux, Lune, les Monges, l’Estrop et toutes autres montagnes qui écrasent Moustiers et Riez pour aller tremper leurs pieds dans la Durance. 

 

Mais, ce qui les révolte c’est que sur mes terres, je ne veux pas leurs condamnés à mort. 

Je ne tue pas Modestine,  je ne tue pas : ni les moutons, ni le cochon, ni les poules, ni le renard…je me protège de lui mais je ne lui veux pas de mal. 

 

Mon courage à moi Modestine c’est de ne pas penser comme les autres et j’en suis fier ! 

Alors petite ânesse, si l’idée de me suivre te tente le cœur, chez moi il y a une place pour toi » 

 

Elle le suivit et longtemps elle brouta les prés alpins. 

 

Aujourd’hui ils reposent tous les deux sous le même cyprès. 

 

Dans ce paradis où ils sont – et qui n’est pas celui de Monsieur le Curé, ils rencontrent Francis Jammes ce poète naïf, la plus belle des âmes, qui disait préférer au paradis des hommes celui, humble et discret, des petits ânes gris.  Ils voient aussi Louis Pergaud pour qui tous les chiens s’appellent « Miraut » et puis La Fontaine, Madame Colette et même un ours mal léché, tout frisé, avec de grosses moustaches et qui sent toujours la pipe froide. Il a dit une fois que leur histoire avait inspiré un grand écrivain espagnol et que ce monsieur : Juan-Ramon Jimenez a écrit un chef-d’œuvre qui enchante tous ceux qui aiment les ânes intitulé « Platero et moi ». 

 

  

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TARN ET GERS AUSSI

Publié le par spaf mp

 

La presse régionale découvre que la poésie se manifeste dans plusieurs départements de notre région Midi-Pyrénées.

* La Dépêche du Midi, édition du Tarn, 23 octobre 2012

TARN ET GERS AUSSI

  (meilleure qualité de lecture et d'image à l'adresse ci-dessous: 

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/23/1472166-lautrec-repas-des-poetes-pour-le-bon-gout-des-mots-et-des-mets.html )

  

* Le Petit Journal du Gers, 19 octobre 2012

TARN ET GERS AUSSI

  

* La Dépêche du Midi, édition du Tarn-et-Garonne18 octobre 2012

TARN ET GERS AUSSI

  

* Le Petit Journal du Tarn-et-Garonne, 21 octobre 2012

 TARN ET GERS AUSSI

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TROIS COMPTINES

Publié le par spaf mp

  

  

  

L E    C A N A R I

 

  

Dans le salon de Mamie,

Il y a un canari,

Il est jaune, gris et blanc,

Mais il chante  trop souvent.

Quand il nous casse la tête,

On le met sur la fenêtre.

Un jour, il s'échappera

Et le chat le mangera !

         

      

                    Lucienne  BARBAROU

 

 

  LE  CIRQUE                     

 

  

Un clown avec ses grands pieds, 

Une boule sur le nez, 

Joue de la trompette ... 

 

Deux petits chiens habillés, 

Les oreilles enrubannées, 

Marchent à la baguette ... 

 

Costumé tout en couleur, 

A son chapeau une fleur, 

Un, deux, trois,  fait le jongleur ! 

                                          

 

                   Lucienne BARBAROU


 

       

 PAUVRE  ESCARGOT          

 

 

Le vieux monsieur dans son jardin 

Travaille dur, tous les matins ; 

Il fait pousser des haricots 

Que mange parfois l'escargot ; 

L'escargot est devenu gros : 

Le coq l'a mangé aussitôt. 

      Pauvre escargot ! 

 

                     Lucienne BARBAROU

                           

                                                                   

 

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