PROMENADE POÉTIQUE DANS LE PARC DE L'ABBAYE-ÉCOLE DE SORÈZE
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À la suite de notre promenade poétique autour des œuvres de Dom Robert, dans le musée qui lui est consacré, l'organisatrice des animations à l'abbaye-école de Sorèze nous a proposé d’organiser, le samedi 3 juin, une visite poétique du parc : une dizaine de poètes ont donc écrit, d'après photos, des textes qui ont accompagné la visite guidée.
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Le ciel a menacé, le tonnerre a grommelé, mais finalement, bien que quelques gouttes aient provoqué l'ouverture de parapluies prudemment apportés, la visite s'est déroulée comme prévu, en présence d'au moins autant de visiteurs que de poètes, au premier rang desquels l'ancien et l'actuelle maire de Sorèze, tous munis du livret réalisé par Roselyne Morandi.
Deux poèmes, l'un d'Anna de Noailles, l'autre de Pascale Olivier ont ouvert la promenade et nos oreilles aux beautés de la nature, avant que, de l'araucaria au gingko, de la piscine aux platanes, du cabinet de curiosités au jardin et aux jeux, ne résonnent les textes composés pour l'occasion par les poètes de la SPAF Occitanie.
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Notre maître d'œuvre, Roselyne Morandi, auteur du programme et du livret où chaque promeneur a pu retrouver les photos proposées à notre inspiration et le fruit de celle-ci.
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Anne-Marie Forestier évoque l'émotion d'un élève entrant à Sorèze, partagé entre inquiétude et admiration.
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À l'entrée de l'allée des platanes, Jean-Louis Séguier célèbre la splendeur et la majesté de l'arbre.
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Dans l'ancienne serre qui est à présent cabinet de curiosités, sous la pendule à l'étrange cadran, Aislinn parle aussi des semences qui ont peuplé le jardin voisin et des bienfaits des plantes médicinales.
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Dans ce qui fut le jardin des Pères et le potager des élèves, derrière l’immense artichaut, les poèmes de Nathalie Bernis, Vincent Muscianisi, Martine Gava-Massias rappellent l'évasion et le savoir qu'offraient cet espace aux enfants.
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Devant la prairie sauvage, c'est le moment de chanter les fleurs et les herbes folles, et singulièrement le coquelicot qui s'y épanouit auprès des bleuets; Anne-Marie Vergnes et Roselyne Morandi s'y emploient avec talent.
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Le final nous rassemble devant les jeux.
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M. Mamy lit en conclusion quelques souvenirs de Jean Mistler qui, après avoir été élève à Sorèze, devint secrétaire perpétuel de l'Académie Française.
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Quelques poètes ne résistent pas à l'envie de tester les jeux...
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...cependant que d'autres (ou les mêmes) goûtent un repos bien mérité!
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L'après-midi, redevenu ensoleillé, s'est achevé devant l'atelier de Roselyne, à partager boissons fraîches et madeleines sous le rosier.
Photos d’Aline Muscianisi et Joël Bertaux.
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