DERNIERS SOLEILS
DERNIERS SOLEILS.
Se glisse dans mon ciel un rêve évanescent
Auréolant de bleu des projets utopiques.
L’étoile me conduit aux confins des tropiques,
Les pensers d’autrefois affluent, m’attendrissant.
Au fardeau des saisons dont le poids se ressent
Il est bon d’opposer d’heureuses statistiques,
Pour franchir l’hivernal aux passages critiques,
D’oublier cet ubac au ténébreux versant.
Or, l’astre de lumière en son apothéose
Offre ce disque ultime auréolé de rose
Dont la chaleur diffuse adoucit l’horizon.
En grimant du séjour « l’irréparable outrage »,
Facétieux, les vers, avec rime et raison,
De ces derniers soleils évitent le naufrage.
Marcelle SÉGUI et Mireille TURELLO-VILBONNET
Février 2013