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CLOCHETTES DU PRINTEMPS

Publié le par spaf mp

 

 

CLOCHETTE DU PRINTEMPS

(Nombre d’or)

 

 

 

Comme un brin de douceur dans le fragile instant …         

 

L’opaline beauté de la fleur souveraine                           

Sur l’horizon épars d’un monde grelottant,                       

Bouscule de remords l’hiver trop persistant                             

Et sonne son exil vers un prochain domaine.                    

Clochette triomphale après l’heure incertaine,                  

Elle offre à la tristesse un chant réconfortant,          

                  

Comme un brin de douceur dans le fragile instant … 

 

Salué par les dieux de la Grèce lointaine                         

Le muguet délicat au parfum envoûtant,                         

A guidé le chemin du poète hésitant,                                     

Par les muses, guéri, de l’indolence humaine.                  

Désormais il s’abreuve à la claire fontaine                              

De l’auguste Parnasse* et se veut exaltant     

Pour donner à ses mots le regard éclatant

D’une plume nouvelle, affranchie et sereine.

 

 

  

 

Aline MUSCIANISI

 

* Parnasse : résidence des muses

  

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FLORA À FERRARA

Publié le par spaf mp

  

FLORA À FERRARA

Flora nous envoie quelques images de son "exhibition show" à Ferrara...

FLORA À FERRARA

  

FLORA À FERRARA

  

FLORA À FERRARA

  

FLORA À FERRARA

  

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FÊTE DES ARTS À SORÈZE

Publié le par spaf mp

 

 

            Invitée par l'ADACS  (Association pour le Développement des Activités Culturelles de Sorèze ), la Délégation Midi-Pyrénées de la Société des Poètes et Artistes de France  participera à la traditionnelle Fête des Arts de Sorèze, le dimanche  3 juin 2012.

 

Dédicaces et animations poétiques sont au programme des poètes présents.

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Marie José-Bertaux

Patrick Caujolle

Chantal Crabere

Olivier Gardel-Dubois

Yvanne Gignat

Michèle Griselli

Georges Lafon

Gérard Lamouroux

Richard Maggiore

Roselyne Morandi

Guy Reydellet

Mireille Turello

Anne-Marie Vergnes

  

"Nous aurons 4 à 5 tables de 3m à notre disposition.
Le lieu (impossible à manquer) est  "Les Allées des Promenades",
- allées bordées d'arbres, ce sera parfait s'il fait beau et chaud -
dans le secteur de La Poste." (Message de Roselyne Morandi) 

  

  

L. BARBAROU EXPOSE

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PLUIE

Publié le par spaf mp

 

PLUIE      

 

Qu’enfin vienne l’averse, et le monde sourit !

 

Sous les rayons têtus de matins sans nuage,

Devant le champ désert, l’œil s’effare et s’aigrit

À scruter un ciel pur où jamais ne s’inscrit

Du déluge espéré le vaporeux présage.

La terre meurt de soif, poussière ou dur damage,

La graine s’y perdra, le germe y dépérit.

 

Mais enfin vient l’averse, et le monde sourit !

 

Dans la molle moiteur le grain prenant courage,

La semence a gonflé, la pousse s’aguerrit,

La tige mince perce en valeureux conscrit

La motte qui succombe aux assauts de l’orage ;

Bourgeons, dépliez-vous, déplisse-toi, feuillage !

Qu’en vos neigeuses fleurs, cerisiers, notre esprit

Rêve les fruits de miel qu’empourpre et que nourrit

Du soleil avec l’eau le juste mariage !

  

  

 

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À L'AMI GEORGES

Publié le par spaf mp

 

A l'ami Georges

 

Nous entraînant toujours loin de l'humeur chagrine

 

Pour provoquer en nous la saine hilarité,

Ton humour bon enfant si joyeux tambourine

A tout esprit ombreux bien mieux que l'aspirine

Et nous offre la paix et la sérénité,

Trônant au sein du groupe en maître incontesté

Car ta plume séduit sans être tartarine,

 

Nous entraînant toujours loin de l'humeur chagrine.

 

Tu gardes l'air badin mais sans frivolité.

De bon gré maîtrisant la nouvelle doctrine,

Que ce soit règle absconse, antique et vipérine

Ou bien vers franc-tireur de la modernité,

Tu mets, dans tout poème, un petit air futé.

Dans ton heureux calame au parfum mandarine

Nous percevons l'écho d'une folle clarine,

Oui ! Ton charme subtil fait l'unanimité.

 

Mireille TURELLO-VILBONNET

  

 

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JAMAIS CONTENTE

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Jamais contente

 

 

«  Cours chez le médecin pour suivre une ordonnance ! »

 

De la mode aujourd'hui les bons gros sont exclus,

Ma femme un certain jour perdit sa contenance,

Car mon poids d'autrefois lui faisait souvenance,

Ventre plat, taille svelte étaient bien révolus,

Quel régime opportun gommera le surplus ?

Le corps du vétéran  montra sa dissonance.

 

« Cours chez le médecin pour suivre une ordonnance ! »

 

Au combat vertueux nous voilà résolus,

Mais l'avis médical manqua de prévenance :

Dévorant  désormais  ma piteuse finance,

Les rôtis et gâteaux jamais ne sont élus,

Les beaux  légumes verts se présentent moulus,

Je découvre l'horreur de leur inconvenance.

Voyez mon repentir, au diable l'abstinence !

Ce triste maigrichon ?  L'épouse n'en veut plus !

 

Georges Lafon

 

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ENFANT PHARE

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Enfant-phare 

 

Enfant-phare éclairant les écueils des aînés 

Ta petite étincelle allume en moi le doute 

J’ai le tableau vivant d’écureuils déchaînés 

Grignotant le tissu des compagnons de route 

 

En fanfare aux abords d’un village étranger 

Ta note est un signal pour l’égo des adultes 

J’ai l’image en écho d’un superbe oranger 

Exposant son tronc fier au milieu des tumultes 

 

Enfant-phare aux éclairs que la nuit applaudit 

Ton rayon d’innocence amincit la discorde 

J’ai le dessin gommé d’un écolier maudit 

Choisissant la seconde où le préau déborde 

 

En fanfare aux sons purs d’un défilé charmant 

Ta voix prend la couleur du plus absolu vert 

J’ai le spectacle enfin d’un enfant désarmant 

Désormais nous pouvons grandir à découvert

   

 

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GOUJAT

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GOUJAT

 

 

Autrefois il aimait son aimable soubrette.

 

Le châtelain frivole et  un rien fainéant

Des douceurs demandait, au fond de la chambrette ;

Elle pouvait aussi faire un peu sa coquette,

L’homme attendait son heure et restait confiant.

Aujourd’hui le goujat est un peu plus méchant,

Il commande, il exige, il force la pauvrette.

 

Autrefois il aimait son aimable soubrette.

 

Mais bonnes manières ne sont plus de ce temps,

L’employée de maison n’est plus la gentillette,

Naïve belle enfant bien souvent guillerette ;

Elle connaît ses droits, et les tarifs du temps,

Pose ses conditions aux hommes trop gourmands ;

Ceux qui n’ont pas compris, abusant des soubrettes,

Insistant malgré tout à vouloir faire la bête,

Le comprendront trop tard, paieront à leurs dépens.

 

 

                                             Chantal Crabère

  

  

 

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ABSENCE

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(En une imitation respectueuse et inspirée d’un poème de René Guy Cadou) 

 

                            Absence 

 

Moteurs détruits par ton offense 

Charniers d’orgueil de la raison ! 

Acceptant le cruel rebond 

De ton ultime inconséquence, 

Se dérouter dans la liaison ! 

 

La vaine trace de ta peine, 

Au couchant des soleils rasés, 

Hantait chambre, chevet, papiers 

Et de lourds sachets de verveine 

Jetés sur l’innocent guêpier. 

 

Autant s’offrir l’écume rousse, 

Du souvenir, de tes joyaux, 

L’envie s’ouvre aux deuils capitaux, 

Mais je tiens à toi perte douce 

Cicatrice au fil du couteau.  

 

                                        Guy Reydellet   25/10/2006 

                                        Texte offert à Hélène Cadou 

 

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OPHÉLIE

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OPHÉLIE

 

Glissant dans les roseaux, ton ombre lisse passe.

 

Dans le miroir du lac, se reflètent les cieux.

Un nuage s’attarde, un autre le dépasse,

Mais tu ne souris pas, ton regard est de glace ;

On voit l’indifférence au secret de tes yeux.

La libellule danse un menuet joyeux,

Mais tu t’es enlisée en une folle impasse !

 

Glissant dans les roseaux, ton ombre lisse passe.

 

Un nénuphar fleurit dans tes cheveux soyeux.

Échecs et déceptions, leur défilé repasse,

Ta vie a pris l’envol que plus rien ne surpasse.

Pour toi, les lendemains devinrent ennuyeux,

De mensonge en chimère, alors, tout fut odieux.

Pourtant tu veux dormir, et tu sembles si lasse,

Abandonnée au songe, et ton rêve t’enlace :

Ton pied ne foulera plus les sentiers crayeux.

 

 

                         Yvanne Gignat  Mai 2012

  

  

 

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