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Par spaf mp le 4 Février 2014 à 16:59
Jeudi 6 février - 19h30
Bruno Ruiz lira Une saison en Enfer d'Arthur Rimbaud
Avec les Illuminations , Une Saison en Enfer constitue l’un des derniers recueils – le seul édité de son vivant – d’Arthur Rimbaud. Texte à la fois obscur et incandescent, sujet à bien des interprétations, il est considéré comme l’un des textes majeurs de la modernité.
Arthur Rimbaud (1854-1891) écrit ses premiers poèmes à l’âge de quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être « voyant » renonce subitement à l’écriture à l'âge de vingt ans pour se livrer au commerce en tout genre. Il est l’une des figures premières de la littérature française.
"Cela fait presque quarante ans que je lis pour moi régulièrement Une Saison en enfer . Je n’ai jamais voulu en faire de lecture publique tant son caractère polysémique échappe à la lecture à voix haute. Aujourd’hui, je me hasarde à une interprétation particulière qui n’engage que moi. En tout état de cause, elle éclairera sûrement le pourquoi de ce que j’essaie d’écrire depuis que je suis en âge de lire de la poésie."
Jeudi 13 février - 19h30
Régis Goudot lira Le monde est beau de Bruno Ruiz
Le monde est beau est le monologue d’un homme désespéré, suicidaire, qui trouvera cependant l’apaisement dans la prise de conscience de l’abjection et de l’absurdité de l’histoire humaine. A la fois drôle et tragique, Le monde est beau est, à ce jour, le dernier texte inédit de Bruno Ruiz.
Bruno Ruiz se définit avant tout comme un artiste de scène explorant depuis presque quarante ans toutes les représentations de sa langue poétique. C’est en songeant au comédien Régis Goudot qu’il a écrit ce poème théâtral.
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Par spaf mp le 27 Janvier 2014 à 14:12
Association loi 1901
Centre culturel Bellegarde - 17 Rue Bellegarde - 31000 Toulouse
JEUDI 6 FEVRIER 2014 à 20H30
AUDITORIUM du CENTRE CULTUREL BELLEGARDE
CONFERENCE - CONCERT
CONFERENCE
Le STRESS chez les artistes
Nicolas de Schryver
Psychanalyste
CONCERT
CHANT et GUITARE
10 € pour les non adhérents
5 € pour les adhérents, étudiants,
chômeurs,membres du cercle Bellegarde
Adhésion annuelle : 10 €
contact : art.medecine@free.fr ou 06 78 41 56 20
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Par spaf mp le 25 Janvier 2014 à 14:05
Marie-Claude Côme, de Dinard (35), nous offre ces trois poèmes:
Papa
D'aussi loin que surgissent mes souvenirs
Ce sont d'abord ses yeux clairs que je vois venir
Puis ses cheveux blonds sa moustache bien taillée
Il mange avec nous dit Maman un peu gênée
Du haut de mes cinq ans j'ai demandé
C'est quoi ton nom il a ri et dit : Dominique
Moi c'est Marie-Claude et des pâtes à manger
Ça te plaît? Quel beau sourire alors Dominique
Nous étions trois petits il a ouvert ses bras
Il a donné son cœur est devenu Papa
Le soleil brillait dans les yeux de notre mère
Magicien il nous a ramené la lumière
Il a donné son temps de son travail le fruit
Sans jamais compter sa peine et juste pour lui
Pour lui qui maintenant siège parmi les anges
Recevoir notre amour et le sien en échange
Il était sévère avec un cœur généreux
Quand Maman menaçait nous le craignions un peu
Mais le baiser de son pardon était si doux
Mes frères et mes sœurs vous en souvenez-vous?
Nous fûmes sept alors tous unis grâce à lui
Tous pareils à ses yeux fier de nous avoir conduit
Sur les chemins de la vie avec notre Mère
A son bras aussi pour toujours dans sa lumièreOPHELIE
Les fleurs abandonnées au fil de l'eau
Ont flotté longtemps là où l'onde s'est brisée
Les feuilles suspendues ont quitté l'alizée
Un instant de silence a figé les oiseaux
Un lent tourbillon s'étire entre les deux rives
Le jour qui se lève allonge un reflet de sang
Puis revient inexorable le cours du temps
Au fond de la rivière un souvenir dérive
Revenir juste avant la faille irréparable
Avant que le flot n'emporte au loin nos désirs
Nos rêves insensés d'amour et de plaisir
Retenir le fil des jours le rendre incassable
Mais trop tard jamais ce carrousel en arrière
Ne tournera. Il faut rejoindre sa cadence
Se forcer à vivre et malgré ce froid immense
Ne pas plonger là tout au fond de la rivière.
Pourtant s'y reposer j'en ressens l'attirance
Si facile serait de s'y laisser glisser
S'endormir à jamais, dernier geste esquissé
Éteindre ma mémoire oublier ma souffrancePour tricoteuse avertie
Cours fil de laine sur l'aiguille de la vie
Une maille à l'envers une maille à l'endroit
Un point par ici un point par là et tout droit
Diagramme du destin que rien ne dévie
Il faut suivre le modèle et comme asservie
Tout est compté recompté et mesuré cent fois
Mais tu files inexorable entre les doigts
Parfois un nœud à démêler avec l'envie
De jeter la laine et l'ouvrage et de détruire
Ce pourquoi on a mis si longtemps à construire
Augmentations diminutions tout est inscrit
Inutile de voir s'envoler les oiseaux
A la fin tu poseras l'aiguille et le bruit
Résonnera du fil tranché par les ciseaux
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Par spaf mp le 16 Janvier 2014 à 18:00
Lecture-spectacle Jeudi 27 février à 21h00
Bernard Pivot - Souvenirs d'un gratteur de têtes Récit littéraire et cocasse
Bernard Pivot est un véritable amoureux de la langue française. Journaliste de profession, il a longtemps collaboré au Figaro littéraire, tout d'abord en tant que rédacteur, puis en tant que chef du service littéraire. Son amour pour la littérature a marqué sa carrière, et l'a poussé à produire des projets tels que les émissions "Ouvrez les guillemets", "Apostrophes" ou "Bouillon de culture". Il a également fondé le magazine "Lire" en 1975. Aujourd'hui, Bernard Pivot continue sa carrière sous le signe de la plume en tant que chroniqueur littéraire pour le Journal du Dimanche.
Encensé par la profession, Bernard Pivot a reçu de nombreuses distinctions au cours de sa vie, à commencer par huit "7 d'or" et de multiples prix pour ses critiques de qualité. La diffusion de son émission "Apostrophes" au États-Unis lui a également valu le prix de la meilleure émission mondiale de débats en 1990.
Non content d'une carrière exemplaire dans les milieux du journalisme et de la littérature, Bernard Pivot parvient à conquérir tout un public en partageant ses lectures - et son amour passionné pour les mots - sur différentes scènes de théâtre."Pendant vingt-huit ans, chaque vendredi soir, comme le forain de mon adolescence, gratteur de têtes dans le train fantôme, j'ai gratté la tête de millions de téléspectateurs. Pour activer leur sang, stimuler leurs neurones. Pour leur donner envie de lire. En même temps, en direct, j'excitais la matière grise des écrivains afin qu'ils nous livrent le meilleur de leur intelligence et de leur sensibilité. Enfin, après avoir lu tous les livres, et sans pour autant considérer que la chair est triste, je me grattais la tête, non de perplexité, mais de curiosité, de passion et de plaisir." Bernard Pivot
"Quand, par je ne sais quelle compassion à mon endroit, il finit par avoir pitié de mon obstination à lui demander de monter sur une des scènes du Théâtre du Rond-Point pour lire ses textes, et qu'il accepta de le faire, je découvris avec enchantement que Bernard Pivot était plus que Bernard Pivot. L'homme célèbre disparaissait soudain sur scène pour laisser place à un gratteur de tête tout nu dans ses écrits portés par une voix émouvante et spirituelle qui vous file droit au cœur. Merci Bernard."
Jean-Michel Ribes
Bernard Pivot sur France Culture :
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4471521
Entrée générale : 22 € - Tarif réduit : 18 € - Enfants : 12 €
Renseignements : 05 61 39 17 39 - www.altigone.fr
Réservations : Altigone et points de vente habituels
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Par spaf mp le 14 Janvier 2014 à 11:37
Aline Muscianisi nous signale la préparation d'une anthologie consacrée au "pantoun", qui n'est pas tout à fait le pantoum français... Pour comprendre ce distinguo, le mieux est de se rendre sur le site de la revue Pantouns: http://revuepantouns.wordpress.com/appel-a-textes/,
ou encore de lire cet article: http://lettresdemalaisie.com/2012/05/14/au-fait-vous-avez-dit-pantoun-ou-pantoum/
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