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  • ÉPHÉMÈRE

       

    Que jamais ce beau rêve

    En son écrin vermeil

    Promptement ne s'achève

    Octroyant une trêve

    À tes sens en éveil

     

    Elle allait sur la grève

    Ses longs cheveux au vent

    Sur sa parure d'Eve

    Frôlant caresse brève

    Son beau corps émouvant

     

    L'océan indomptable

    À ses pieds en mourant

    Effaçait sur le sable

    Le songe vulnérable

    De ton cœur conquérant.

     

                              D. Kirchner

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    NAISSANCE

     


    Je plane une heure ou deux devant la page blanche,
    Attendant une idée, une image, un seul mot
    Qui surviendra tantôt, en pluie, en avalanche.

    Soudain une pensée, échappée en sanglot,
    Viendra se reposer lentement sur la feuille,
    Ou bien l'écarteler, pareille au javelot.

    Elle s'emmêlera, sauvage chèvrefeuille,
    Dans un enlacement au rythme cajoleur,
    Imprégnant de parfum le vélin qui l'accueille.

    Les mots s'accoupleront, ils prendront de l'ampleur,
    Se laisseront bercer en extase ravie ;
    De jolis vers vont naître, au charme ensorceleur.

    L'esprit incandescent leur a donné la vie.

     

    D. Kirchner

     

    (Poème primé au concours Croxibi)

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    LA RONDE DU TEMPS

     


    Je voudrais remonter le temps
    Avec ardente frénésie,
    Une pointe de fantaisie,
    Transformer l'automne en printemps.

    Vivre des moments palpitants
    Exempts de vile hypocrisie,
    Je voudrais remonter le temps
    Avec ardente frénésie.

    Apprécier tous les instants,
    Que chaque jour je m'extasie ;
    Demeurer en agérasie,
    Apaiser mes désirs latents ;
    Je voudrais remonter le temps.

     

    D. Kirchner

     

     

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    LE PRINTEMPS DE L'HIVER  

     

    Vous êtes tous les trois

    Partis un jour d'automne

    M'imprégnant chaque fois

    D'un chagrin monotone. 


     

    Vous vous étiez enfui

    Sur ces îles exquises,

    L'automne avez-vous fui

    En allant aux Marquises ? 


     

    Avec amusement

    Votre âme de poète

    Fit joyeux testament

    Sur la plage de Sète. 


     

     Le piano s'est tu

    Sous le glas qui résonne,

    "Dis, quand reviendras-tu ?"

    Souvent mon cœur chantonne. 


     

    Au printemps de l'hiver

    Voici plusieurs années,

    Pour moi c'était hier,

    Les fleurs se sont fanées. 

     

     

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