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Par spaf mp le 5 Janvier 2016 à 14:58
13 novembre 2015
Hommes qui débarquent, tels des voleurs,
Couverts de la tête aux pieds
Ne laissant que paraître leurs yeux,
Leurs yeux remplis de haine et de colère.
La peur s’installe dans la ville…
Le sang coule dans les rues…
Cris insoutenables des mourants,
Pleurs de nombreux blessés.
Les armes tenues à bout de bras
Mitraillent sans un temps d’arrêt,
Tuant hommes, femmes et enfants
Sans distinction et sans aucune pitié.
Caché dans l’ombre se trouve le Sang-froid.
Après la stupeur surgit le Courage,
Portant secours à ceux qui sont tombés,
Sauvant une vie, réconfortant un mourant.
À chacun sa couleur, ses mystères,
À chacun ses prières, ses valeurs,
Mais nous serons toujours debout
Pour défendre la Liberté.
On a eu tant de larmes,
Tant de mots sur les murs,
De bougies et de fleurs
Pour changer le futur.
Pour l’avenir de nos enfants,
Pour qu’ils vivent dans un monde meilleur
Faisons enfin vivre l’Amour
Aujourd’hui et demain… Toujours !
Mélanie PICHON (16 ans)
29/11/2015
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Par spaf mp le 25 Novembre 2014 à 14:22
Silence,
Silence sur le tombeau,
La paix règne entre les morts.
Le brouillard disparaît du cimetière,
Les fleurs fanent…
Aucun bruit ne s’échappe…Silence sur les mots,
Les paroles murmurées.
Phrases correctes ou incorrectes ?
Qu’importe, elles sont toutes là !
Aucun discours ne s’échappe…Silence obscur,
Plus de chiens qui aboient.
Les cheminées cessent de fonctionner,
Les lumières sont éteintes…
Aucun cri ne s’échappe…Silence dans les maisons,
La paix règne entre les pièces,
Les portes ne claquent pas
Des fenêtres closes
Aucun grincement ne s’échappe…Silence sur l’orchestre,
Tempo des tambours et trompettes,
Les percussions s’enchaînent,
Les cuivres ajustent la mélodie…
Aucune musique ne s’échappe…Silence sur le champ de bataille,
Les soldats à bout de force,
Les détonations de bombes,
Les frôlements de balles…
Aucun claquement ne s’échappe…Silence sur l’homme,
La bouche fermée ne raconte rien,
Le mouvement n’exprime rien,
Du soupir des voix
Aucune rumeur ne s’échappe…Ceci est la loi du silence.
Mélanie Pichon.
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Par spaf mp le 7 Juillet 2014 à 15:51
Petite-fille de Jacqueline Escorihuela, Mélanie (14 ans) marche sur les traces poétiques de sa grand-mère. Pour preuve , les deux textes ci-dessous:
Tristesse
Dans ma solitude montent les souvenirs
De toutes nos heures de bonheur,
Dans les parfums mouillés se cache ton sourire,
Pourquoi donc es-tu parti, mon cœur ?Le souffle léger du vent berce ma tristesse,
Des oiseaux gris tournent dans le ciel,
Le soleil sur ma peau est comme une caresse,
Tes baisers perdus ont goût de miel.Alourdies par la pluie, les roses ploient leur tête,
Les pensées bleues, en silence, pleurent ;
Les abeilles bourdonnent un refrain qui m’entête,
Pourquoi donc es-tu parti, mon cœur ?Mélanie PICHON
28/05/2013Regrets
L’océan est déchaîné,
Il tombe une pluie fine,
Je suis assise là,
A regarder les vagues
Se briser sur les rochers.La pluie glisse sur mes joues
Et se mêlent à mes larmes
Inondant mon visage.
J’ai froid, j’ai tellement froid !Tu m’as fait tant, tant de mal,
Tu m’as anéantie,
Des bleus couvent mon corps
Et mon âme, entièrement.Je reste là, à attendre,
Les yeux noyés de larmes.
Je ne veux pas rentrer
J’ai froid, j’ai tellement froid !Pourtant, malgré tous ces coups,
Malgré cette souffrance,
Je t’aim’, je t’aime encor.
Je ne reviendrai pas,
Tu sais ; j’ai tellement froid !Mélanie PICHON
09/02/20141 commentaire
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Par spaf mp le 31 Mai 2014 à 14:05
Si…
Si les câlins étaient des feuilles,
Je te donnerais la forêt.
Si les baisers étaient de l’eau,
Je te donnerais la mer.
Si les mots étaient une page,
Je te donnerais les livres.
Si les secrets étaient silence,
Je te donnerais le vent.
Si l’amitié était la vie,
Je te donnerais la mienne.
Mélanie Pichon
31 mars 2014
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Par spaf mp le 31 Mai 2014 à 14:04
Petite marguerite
Petite marguerite, tu es si jolie
Avec tes blancs pétales,
Petite marguerite, hélas ! Les jours passent
Et fanent les couleurs…
Ô pauvre marguerite ! Tu es si jolie
Mais prends bien garde à toi,
Dans le jardin bientôt les humains vont venir,
Vite ! Cache-toi ! Vite !
Petite marguerite, ils voudront te cueillir,
Arracher tes pétales,
Et sur ton cœur tout nu, petite marguerite
Ne resteront que pleurs.
Petite marguerite, ils sont enfin partis.
Vite, sors de ton abri !
Mélanie Pichon (petite-fille de J. Escorihuela)
9 avril 2014
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