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SEPTEMBRE
Ghazel
SEPTEMBRELes feuillus sont surpris par des sanglots perfides.
En se dissimulant au cœur des frondaisons,
Le soleil fait cadeau de belles cueillaisons,
Juste avant de s’enfuir des horizons livides.Pour calmer la tristesse et les effeuillaisons,
Orpheline, la fleur, avant les jours moroses,
Entonne, du départ, les douces oraisons.Septembre nous renvoie au dur néant des choses..
J’allume, en mon foyer, la lampe du quatrain,
Admire, à cet instant, le voile aux tons d’airain
Revêtant l’univers pour ses métamorphosesLa pluie, inspiratrice, afflue en petit grain.
Mireille TURELLO-VILBONNET
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