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Par spaf mp le 24 Juillet 2019 à 17:26
Nous y étions, à l'ombre et au courant d'air le matin, très occupés à déplacer nos tables l'après-midi pour fuir les rayons tournants et ardents du soleil. Et non seulement nous, les représentants de la SPAF, mais encore nombre de romanciers, essentiellement auteurs de romans policiers, puisque tel était le thème dominant de ce salon. On ne saurait dire que le public soit venu nombreux, sans doute découragé par la chaleur. Du moins avons-nous eu des échanges animés et instructifs avec les quelques courageux visiteurs et entre écrivains.
Ne fait-il pas bon déguster le café - offert par Jean-Louis - et les biscuits - offerts par Roselyne - après la fatigue de la route, à l'ombre des platanes, en attendant le chaland?
Et que dire de l'apéritif, rafraîchissant et revigorant à souhait au bout d'une matinée quelque peu décevante?
Entre auteurs, on se comprend, et l'on sait bien que ni la poésie ni les nouvelles n'attirent le plus grand public.
Le soleil nous rattrape, mais nous n'allons pas perdre notre bonne humeur pour si peu!
Il suffit de se déplacer de quelques pas pour continuer à échanger expériences, informations et suggestions.
Photos de Roselyne Morandi.
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Par spaf mp le 29 Juin 2019 à 16:07
En petit nombre mais en échanges chaleureux, nous avons passé un bel après-midi - comme il se doit !
La table des auteurs.
Les amis du jour.
Marie-Andrée Balbastre, de trois-quarts...
... ou à contre-jour.
Notre rencontre s'est déroulée harmonieusement, par la lecture d'extraits de "Bleu nuit désir","Duettissime" et "Sur chant d'étoiles" entrecoupée par les ballades chantées de Marie-Andrée sur les thèmes de l'Occitanie, de l'amour, de l'enfance et 'J'ai mal de toi", dédié aux maux du monde et de notre planète, thèmes constituant les quatre chapitres de son recueil.
Bien sûr, la scène ouverte n'a pas manqué d'inspirer nos visiteurs, même Anne et Tim, Américains en séjour à Sorèze, qui ont eu plaisir à s'essayer, avec succès, à la lecture du français -, avant, comme à l'accoutumée, de se consacrer aux rafraîchissements qui prolongèrent agréablement nos propos.
Lecture par Nathalie Roussel, journaliste pour La Dépêche.
Anne Subercaseaux.
Bruno Gelli.
Guy Carlier.
Tim Walters
Toute au bonheur de vous recevoir.
Texte et photos : Roselyne Morandi
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Par spaf mp le 18 Juin 2019 à 15:38
Un après-midi ensoleillé... par la poésie!
Comme en septembre dernier et toujours sur l'initiative de Mme Dubois et de son fils, la Résidence d'Oc, de Tournefeuille, nous accueillait ce samedi un peu gris du 15 juin pour des lectures, des récitations, de la musique. La recherche passablement laborieuse d'une place où garer sa voiture et le transport du piano n'empêchèrent pas les poètes d'être ponctuellement à pied d'œuvre, avec armes et bagages, autrement dit leurs propres œuvres et des textes de leur choix.
En ouverture de la séance, Laure Gardel-Dubois interprète un prélude de Bach.
Marie-José Bertaux propose un poème sur le coq de Notre-Dame sauvé des flammes, avant d'enchainer avec deux rondeaux, puis des poèmes d'Aragon, d'Apollinaire et de Baudelaire.
Richard Maggiore a choisi des textes de Jacqueline Escorihuela, Georges Lafon, Marie Attela, Gérard Pinson, tous membres présents ou passés de la délégation Midi-Pyrénées.
Aline Muscianisi lit son poème sur la beauté, thème du Printemps des poètes, mais aussi L'Isolement de Lamartine et La courbe de tes yeux... d'Éluard.
Laure Gardel-Dubois non seulement dit de mémoire, mais encore joue du La Fontaine, et invite le public à finir les vers bien connus.
Olivier Gardel-Dubois rend hommage aux très grands: Apollinaire et son Pont Mirabeau, Victor Hugo sûr que ses poèmes abattront Napoléon le Petit comme Josué a renversé les murailles de Jéricho en faisant sonner les trompettes...
...et encore La Fontaine, en duo avec Laure, avant d'expliquer comment, selon Prévert, faire le portrait d'un oiseau.
Bon sang ne sachant mentir, Élise Gardel-Dubois célèbre à son tour Rimbaud et La Fontaine.
Les friandises du goûter, offertes par la maman d'Olivier, sont gracieusement présentées par les "demoiselles de service" bénévoles.
Organisateurs et poètes se réjouissent d'avoir partagé de beaux textes avec un public heureux de les entendre.
Photos: Richard Maggiore, Aline Muscianisi, Blanche Gardel-Dubois.
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Par spaf mp le 4 Juin 2019 à 16:25
Un bon cru
La participation à notre concours 2019 avait tout pour nous satisfaire, comme l'ont rappelé les intervenants: 137 concurrents, dont certains venaient d'au-delà de nos frontières, et de beaux textes, dont la lecture baigna de poésie - comme il se devait - la distribution des récompenses.
Après le repas partagé au Jardin des thés, sur la place Saint-Georges, après quelques échanges amicaux, après les discours du représentant de la mairie de Toulouse, de la présidente de l'association Philémon, du coordinateur de la S.P.A.F. Midi-Pyrénées, vint le moment attendu.
M. André Pélisséro, Grand Prix, reçoit la médaille de la ville de Toulouse des mains de M. Samir Hajije, représentant de M. Moudenc, maire de Toulouse.
La médaille, qui présente sur son avers des monuments toulousains, a reçu au revers la gravure du nom du lauréat.
C'est pour avoir été primé dans trois catégories différentes (sonnet, poésie classique, poésie libérée) qu'André Pélisséro a obtenu la médaille de la ville. Il nous a également prouvé l'excellence de sa mémoire en disant, pour notre plaisir, une tirade sur l'accent (méridional, évidemment).
Sylvie Raymond est une abonnée de notre palmarès. Cette fois elle obtient deux récompenses.
Comme il n'est guère possible de lire les nouvelles, votre blogueuse a dû s'improviser (sur ordre!) intervieweuse...
On peut lire ici la nouvelle Une vie pour une vie, couronnée par le premier prix de sa catégorie.
Les "officiels": l'organisateur du concours, le représentant de la municipalité, la présidente de Philémon, le coordinateur de la S.P.A.F., et les membres du jury...
... que viennent rejoindre les lauréats.
Photos : R. Maggiore, M. Saint-Blancat et un aimable spectateur.
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Par spaf mp le 4 Juin 2019 à 15:59
Peu nombreux mais heureux
Pourquoi les dimanches se ressembleraient-ils? Si celui du 28 avril remplit l'atelier Art Poésie à faire s'écarter les murs, celui du 26 mai, qui conjuguait élections et Fête des Mères, fut un paisible échange entre quelques amateurs obstinés : deux poètes, Pierre Gabarra et Marie-José Bertaux, deux visiteurs, une Américaine venue en voisine (mais oui!), et Roselyne Morandi.
Photos de Roselyne Morandi
Prochain Dimanche en poésie le 23 juin.
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