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JUIN
JUIN
Chères muses !
MÉMOIRE FRISSONNANTE A L’AUBE DE L’ÉTÉ
En lançant son appel, la belle Terpsichore
Offrait à la jeunesse un brin de volupté .
Prisonniers du tango, je me souviens encore
Des couples, l’harmonie et la complicité.
Le noir bandonéon pleurait jusqu’à l’aurore.
Quand Euterpe flûtait, nous ne résistions pas.
Frivole pas de deux que la jeunesse arbore,
L’amour, joyeusement, se glissait sous nos pas.
Muses ! de votre fête, c’est la joie estivale,
Mais, du « marteau piqueur », l’horrible branle-bas,
Ne peut vous célébrer, l’émoi part en cavale !
Puisque, de nos amours, le temps nous est compté,
Polymnie embellit ma saison automnale,
MÉMOIRE FRISSONNANTE A L’AUBE DE L’ÉTÉ
Mireille TURELLO-VILBONNET
21 Juin : fête de la musique.
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