blog consacré à la poésie et aux activités de la Société des poètes et artistes de France, délégation de Midi-Pyrénées
INCUBE ET SUCCUBE Je l'ai parfois maudit tout près du vieux lavoir, Il m'attendait sans fin, défait et solitaire, Au cadavre pareil avant qu'on ne l'enterre, Sans que quiconque ait pu lui dire un au revoir ; Tantôt il revenait en ma chambre, à l'aurore,...
Lire la suiteComme en terre La critique a ses goûts la bataille a ses champs Or un poète obscur eut le talent immense De nous offrir ces jeux sans raison sans démence De légers bouts-rimés souriants ou touchants Comment sortir Dulot anonyme embaumé Sans blesser les...
Lire la suiteL’avoir pour elle L’immaculé drap blanc ressuscite au lavoir Détaché prestement dans un bac solitaire Le battoir articule un curieux au revoir Cognant aux bords de pierre et la nuit meurt sur terre La lavandière entend les bâillements d’aurore Frottant...
Lire la suiteENTRE HIER ET AUJOURD'HUI Je me suis endormie auprès du vieux lavoir ; Mon rêve au fil de l'eau n'était plus solitaire : Toutes les fleurs des champs qui poussaient sur la terre, En avaient profité pour me dire au revoir... Surprise, à mon réveil, que...
Lire la suiteEn principe , les bouts rimés s'écrivent en alexandrins, mais pourquoi serait-il interdit d'essayer d'autres mètres? FIGURE IMPOSÉE Tu prétends donc, ma belle, en ta douce démence, Que sur ces douze mots je rime un au revoir ? De ma muse tu sais que le...
Lire la suiteL'amant Elle est partie un jour sans dire un au revoir On l'a trouvée inerte un matin à l'aurore Gisant inanimée au fond du grand lavoir Où l'eau s'écoulait claire en un rythme sonore. La mort de son chéri qu'elle avait tant aimé Jadis l'avait plongée...
Lire la suiteAdieu à la ferme J'ai trouvé ce matin, prenant la clé des champs, Un petit personnage, un joli ver de terre ; Il avait pour copain un grand ver solitaire, Ils s'aimaient tous les deux, comme ils étaient touchants. Ils s'étaient égarés dans la campagne...
Lire la suiteFête des mères PROTEGE-MOI ! Tristement orpheline auprès du vieux lavoir Où tes beaux chants flûtés dont la gaieté sonore Rendait les jours heureux, embellissait l’aurore, Quand le ciel est trop lourd, j’espère te revoir. Mais l’instant s’émiette et n’est...
Lire la suitePharaon ? Elle aurait tant voulu qu’il vienne la revoir, Sous le ciel étoilé, dans les plis de l’aurore, Mais pas comme ce jour auprès du grand lavoir, Lorsqu'il tomba dedans par un long plouf sonore. Il n’est pas très adroit,ses gestes sont touchants,...
Lire la suiteLe dernier jour L’horloge s'époumone en un vacarme immense, Sinistre chapelet parcourant bois et champs. Les villes et les bourgs, subissent la démence De son lourd balancier, de ses appels touchants. Le monde plein d’effroi connait l'ultime aurore, Mais...
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