ET TU T'ÉVEILLES
ET TU T'EVEILLES
Dessous ta paupière mi-close,
Inaccessible, tu reposes...
De la vie évolution,
De nos maux consolation ;
Rose joyau de chair, exquis,
Sur un écrin d'azur serti...
D'un autre monde messagère,
Tu réchauffes de ta lumière
Nos tendances velléitaires...
De l'au-delà missionnaire,
A peine arrivée sur la terre,
Auréolée, en ton mystère,
Tu sembles nous juger, petite :
De quoi devons-nous être quittes ?
Si nous eûmes un différend,
Matière inexorablement
L'enfouit dans l'inconscient...
Un ineffable sentiment
Devant le calme de tes yeux
Nous invite à rêver un peu...
Roule une larme sur nos joues,
Lorsque tendant les bras vers nous,
Tu nous souris, si vulnérable,
Bambin d'humain, impénétrable...
Germaine CARTRO