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SI L'AUTOMNE...
Si l’automne…
Si l’automne ternit tous nos beaux jours passés
Jusqu’au pénible hiver qui ruine nos heures,
Se peut-il que la mort discrète en son palais
Nous enchaîne à sa cause en d’ultimes demeures ?
Pas si sûr ! Je le crois, nos voix intérieures
Toutes supplient depuis de l’éloigner un temps.
Tôt… elle s’en viendra, certes, à nos dépens,
Longuement chuchoter à nos âmes bien vieilles,
Je l’entends, je le sais, en des pas de brigands,
De mettre terme un jour aux longues nuits de veilles.
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