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Par spaf mp le 17 Mai 2014 à 08:29
LA PETITE BONNE.
Dans ton rêve souris en songeant à ta terre,
Où, conteur attitré, ton ami le griot
Avec joie annonça cette bouche de trop
Qu'il fallut éloigner, système héréditaire...
A l'âge de douze ans - parfois sept au besoin
Suivant tradition on t'exploite en famille;
Ventes sur les marchés. Sans compter qu'une fille
Comme petite bonne, à Cotonou - Bénin -,
Des excès d'un " parent " nullement protégée,
Alors que les enfants du soi-disant tuteur
Partent à l'école – livrée à l'exploiteur,
Fillette sans secours, comme mule chargée
Tu conserves au coeur, le plus beau des secrets,
- Ne pouvant requérir l'instruction promise, -
Une poussière d'or : ô! souvenance exquise
D'un rayon lumineux où dansent des reflets...
Germaine CARTRO
3 commentaires -
Par spaf mp le 26 Avril 2014 à 08:24
MON JARDIN
A la lueur du clair matin
A l'heure où les oiseaux s'éveillent
Je suis allée dans mon jardin
En passant sous la vieille treille.
Les roses remplies de rosée
Semblaient m'accueillir avec joie.
Longuement, je les regardais
Et les caressais de mes doigts.
Tout à côté, près du grillage
Recouvert de volubilis
Naissent des violettes sauvages
Formant un odorant massif.
Point n'est jardin sans beaux dahlias
Aux couleurs nombreuses et vives
Ils abritent les hortensias
D'une chaleur trop agressive.
J'aime les fleurs de mon jardin.
Je leur consacre de mon temps.
Ce n'est qu'un tout petit lopin
Mais il est si beau au printemps !
Ce soir, j'irai leur apporter
De l'eau afin qu'elles survivent
J'aurai le temps de m'attarder
Jusqu'à ce que la nuit arrive.
En passant sous la vieille treille,
Demain j'irai dans mon jardin
A l'heure où les oiseaux s'éveillent
A la lueur du clair matin.
Lucienne BARBAROU
Gérardine
Lire dans mon jardin
Lire dans mon jardin des vers de Lamartine,
Dans l'ombre du tilleul écouter leur chanson,
S 'enivrer du parfum de la rose églantine,
Des couplets lumineux récolter la moisson,
A rejoindre le ciel Jocelyn se destine.
Ô poètes priez que vienne la mousson
Fertiliser vos cœurs, pour honorer la muse,
Son message d'amour joyeux comme un pinson,
Tel un philtre grisant dans chaque être s'infuse.
Des rimailleurs hélas ignorent tout devoir,
Leurs fades idéaux laissent l'âme confuse,
Comment pourraient-ils donc simplement m'émouvoir.
Soudain surgit l'éveil d'une strophe crétine,
Une pensée alors me redonne l'espoir:
Lire dans mon jardin des vers de Lamartine.
Georges Lafon
Mon jardin au printemps,
Etendue émeraude au parfum envoûtant,
Dès les premiers beaux jours survient l'apothéose
Des jacinthes, oeillets ; bois piqueté de rose,
Le léger tamaris vers nous ses grappes tend ;
Il dit "admirez-moi, éclos en cet instant
Car je ne dure hélas que ce que vit la rose,
Bientôt mes doigts couverts d'un frais nuage rose
N'offriront aux matins que leur brun déroutant
Dont nous imaginons les corolles fleuries...
Mais nos yeux s'ouvriront sur nymphes des prairies
Essaimant à deux pas, les relais résistants
De votre abondance, virginales aimées,
À la saison d'amour, au retour du printemps,
Ravissement des yeux, corbeilles animées...
Germaine CARTROLE JARDIN DÉLAISSÉ
Du sol sec cent fois rebattu,
Entre le chiendent et la mousse,
Obstiné, le narcisse pousse
Et flamboie à fleur que veux-tu;
L'ancolie et la primevère,
En sauvageonnes sans façons,
Aux allées comme au vieux gazon,
Prodiguent leur graine légère;
L'iris foisonne; du lilas
Les drageons lutinent les branches;
Le rosier pimprenelle épanche
Le fouillis de ses falbalas:
Ô jardin que la main délaisse,
Paradis perdu sans fracas,
Fruste éden qui ne songes qu'à
Fleurir et refleurir sans cesse,
Ô frère naïf de ce Mont
Où la Muse oubliée sommeille,
En rêvant qu'un Orphée réveille
Les rythmes purs que nous aimons!
Marie-José Bertaux
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Par spaf mp le 3 Mars 2014 à 14:05
PROMENADE
Il marche lentement dans un plat paysage,
Où l'herbe verte et drue étale ses bouquets ;
Sur sa droite, en panache, un ténébreux bosquet
Offre son havre heureux aux amants de passage...
Un vent capricieux propulse par à coups,
Son air, ingénument, langoureuses cascades,
Et sa chair excitée, au cœur de ses saccades,
Par l'invisible ami l'embrassant dans le cou...
Il arrive soudain, au pied d'une cascade
Qui dévale une pente aux gros cailloux blanchis
Et par l'amusement qui jamais ne fléchit,
D'une Ondine naïve, aux rires en cascade
Qui s'ébat nuit et jour, fontaine des rochers ;
Sans attendre un instant, il enlève, folâtre,
Ses vêtements ; il n'est vêtu, cet idolâtre
Que par la nymphe d'eau venant l'empanacher...
Germaine CARTRO
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Par spaf mp le 28 Février 2014 à 14:00
J’ai cherché le feu
Je cherche le feu, le voici
J’ai fouillé dans les cendres
Et senti la poudre tiède de douceur
Accompagnée des morsures des braises
J’ai cherché dans les cendres
De la mémoire du silence
Et je t’ai trouvée, douceur,
Avec la soif de ton corps en braises
J’ai cherché la douceur
Entre la demeure des instants
La patience d’un feu – soudain
De nouveau ravage mon âme
René Chabrière – 28 mai 2012
Le feu sacré
La vestale
Silencieusement
S’avance dans le temple.
Son âme légère
Guide ses doigts
Pour faire vivre
La flamme-prière.
Instant suspendu
Entre le dieu et l’homme.
Le feu sacré
Relie la terre et le ciel.
Symbole puissant
Qui libère des chaînes.
Symbole puissant
Qui apporte l’espoir.
Yvonne NAVE
Jezel
Le feu sous les cendres
Passe le temps et son train-train
Les heures, les jours manquent d’entrain
Noyés dans le dernier quatrain.
Mais le feu couve sous les cendres.
Le vers s’est perdu dans le vent
Avec un sillage mouvant.
Le regard le suit en rêvant
Et le feu couve sous les cendres.
Demain, quand le soir tombera,
Que le disque d’or flambera
Notre âme se réveillera
Car le feu frémit sous les cendres.
De nouveau couleront les mots
Ciselés comme des émaux,
Point n’est besoin de chalumeaux
Quand le feu renaît de ses cendres.
Puis le poème se construit,
Mûrit lentement comme un fruit
Avant de s’envoler sans bruit :
La flamme a jailli de ses cendres !
Yvonne NAVE
TANT DE FEUX
L’homme a inventé le feu dans la nuit des temps…
Un soleil extraordinaire, différent.
Le feu fut sacré tel un objet de culte,
Vénéré de façon plus ou moins occulte,
Entretenu et conservé tel un trésor.
Les ascendants transmirent l’héritage d’or.
Sur notre planète alors, tant de feux naquirent !
Pour le bonheur, pour le malheur, un vrai délire.
Les joyeux, beaux, chaleureux offerts par un Dieu,
Les destructeurs nés d’un Satan cruel, odieux.
Les uns sont présence appréciée, jouissance …
Les autres, mortifères, engendrent les souffrances.
Honte au feu guerrier, à tous les feux démentiels,
A ces incendies démoniaques et criminels.
Gloire à tous les feux de la vie sur cette terre,
Aux feux bénis et tant aimés, pleins de mystère !
Gloire au feu de bois, feu de joie, au feu d’amour,
A l’embrasement des sens, hélas bien trop court !
Georgette Simon
31-01-2014
LE FEU DE BOIS
Faire un beau feu de bois est tout un art !
Dans le respect d’une cérémonie,
Il faut tous les éléments réunis :
Posséder foyer choisi au départ.
Placer brassée de brindilles séchées,
Des sarments de vigne sont l’idéal ;
Puis froisser feuille de papier journal,
L’enflammer, avec patience, opérer.
Avoir sous la main tous les instruments :
Les pincettes et le soufflet, primordial,
A défaut de souffle puissant, génial ;
Des soins attentifs, du recueillement.
Eclair de l’allumette ; le miracle
S’accomplit ; dès lors se transmet la flamme
D’une matière à l’autre … Vie, une âme.
Avec mystère, jaillit l’oracle.
Le feu envahit l’espace ; il s’étoffe,
Forme un ensemble vraiment harmonieux
Qu’il faudra alimenter de son mieux ;
Justesse, attentions, sinon, catastrophe !
Apports en qualité et quantité,
Avec précaution, progressivement,
Selon l’appétit qui vient en mangeant ;
Beaucoup de soins pour la divinité.
Bûches de chêne sont les préférées ;
Si vous lui proposez maigre pitance,
Elle sera vite en grande souffrance ;
Déclinera tristement sa flambée.
En donnant carcasse ou pignes de pins,
Vous l’entendrez crépiter drôlement,
S’exciter, pétarader follement ;
Mieux vaudra ce qu’elle aime, le surfin.
Sensible à la texture et à l’odeur,
Il faudra éviter le bois humide,
Les branchages quelconques et insipides.
En brûlant, s’exhale parfum flatteur.
En l’occurrence, offrez-lui un festin ;
C’est sûr, elle vous récompensera ;
Sa danse du feu vous enchantera !
Sa grâce, joie, couleurs chaudes sans fin.
Et suivant le désir des spectateurs,
On décide de couper les vivres,
D’arrêter ce qui nous rendait ivres.
Alors sans pudeur s’écroule l’acteur !
Dernier acte…Hélas ! Tout a une fin ;
Point de rideau et sans aréopage
Le Roi se meurt ! Il faut tourner la page ;
Le grand artiste va mourir de faim !!!
On l’abandonne à son bien triste sort,
Avec regret, sans un remerciement.
On est à son égard toujours prudent,
En s’assurant surtout qu’il est bien mort.
Georgette Simon
2-02-2014NUÉES ARDENTES
Les dômes couronnant les orgueilleux volcans,
Soumis à pressions quelquefois titanesques,
- Présumant ces propos plutôt charlatanesques,
Des badauds murmuraient en souriant « cancans ! »-
À ras-du-sol frôlant les mil degrés, boucans
Qualifiés depuis lors ici : « paysanesques ! »,
Explosèrent parfois, cavalcades faunesques !
Sauve-qui-peut !!! trop tard ! Voici cuit le toscan !
Deux savants, curieux, familiers, s'approchèrent
D'ardentes nuées qui tous les deux les fauchèrent :
Ils avaient beau courir, ils ne furent gagnants !
Ils n'auraient pu prévoir : cela s'est fait si vite
Leurs dés étaient jetés : de ceux que l'on n'évite !
Mais ne les plaignons pas : disparus les plaignants !
Germaine Cartro
- L’églantine -
J’aurais pu trembler quand ses mots ont ensemencé
mon ciel ;
J’aurais pu trembler quand de ses doigts elle a couvert
mes doigts ;
J’aurais pu trembler quand ses lèvres ont déposé sur mes lèvres
la paix ;
J’aurais pu trembler quand le murmure de ses râles a étreint
ma raison ;
J’aurais pu trembler quand sa bouche a muselé
mes sens ;
J’aurais pu trembler quand sa jambe a coiffé
ma jambe ;
J’aurais pu trembler quand elle a clos ses yeux sur
mes désirs ;
J’aurais pu trembler quand ses désirs ont perforé
l’instant ;
J’aurais pu trembler quand l’instant fut mûr
à point ;
J’aurais pu trembler quand son allant a pris
ma peau,
J’aurais pu trembler quand mes mains ont sculpté
son corps ;
J’aurais pu trembler quand mon agonie a perlé sur
son cou ;
J’aurais pu trembler quand m’ont étreint
ses silences ;
J’aurais pu trembler quand mes doigts ont dansé sous
sa robe ;
J’aurais pu trembler quand l’éther a ouvert
ses grilles ;
j’aurais pu trembler quand ses alcools se sont
épanchés ;
j’aurais pu trembler mais le diable n’attendait que ça.
ô amie, lorsque l’âme et le corps tambourinent
combien il est un art d’effeuiller l’églantine !
En effleurant ses pétales je tremblerai déjà
lorsque l’églantine éclora pour la seconde fois.
José GARRIGOU
Vertige
Comme Phénix aux ailes de feu
Tu inondes le ciel de ta lumière
Pareille à cet oiseau fabuleux
Tu décores les nuées de tes éclairs
Te rapprochant plus encore des étoiles
Tu dardes l’espace de tes flammes dorées
Jetant sur le monde un étincelant voile
Illuminant ainsi océans et vallées
Maîtresse éternelle de mes nuits
Que tu embrases de tes chaudes couleurs
J’aime te voir danser avec la pluie
Dont chacune des gouttes reflète tes rougeurs
Pyromane de la voûte céleste
Et de toutes les terres où se fige
Ce que tu frappes, comme la peste :
O toi Fulgure, qui me donnes le vertige !
Lorsque j’observe les gerbes que tu lances
Tel un ardent soleil projetant ses rayons
Au milieu des nuages qui s’avancent
Au-dessus d’un monde…en perdition !
Richard MAGGIORE
FEUX DE LA SAINT-JEAN
Feux purificateurs et flammes fascinantes ;
Symbolique creuset ; héritage d'antan ;
Au solstice d'été, les brasiers de Saint-Jean
Célébraient du soleil les vertus rémanentes...
Mortels embrasements ou braises surprenantes ;
Passion insensée, aiguillon de Satan :
Absurde, fol enfer qu'à jamais l'on suspend
Sur les têtes d'humains en des peurs permanentes ?
Les feux de la Saint-Jean illuminent la Terre,
Car, à son apogée, est notre astre solaire
A cette occasion lançant ses traits forts, drus
Réservés en ce jour pour cuistres ascétiques,
Lesquels ouvertement traitent comme un intrus
Le tenant satisfait de songes poétiques..
Germaine CartroAU FEU !
Au feu, au feu !
J’ai le cœur qui s’enflamme
Pour un homme aux yeux bleus,
Au regard lance-flamme.
Au feu, au feu !
J’ai le sang qui bouillonne
Pour un dragueur joyeux
Aux mines polissonnes.
Au feu, au feu !
J’ai le corps qui brasille
Pour un beau ténébreux
Croquant toutes les filles.
Au feu, au feu !
Ma peau s’est embrasée
Sous les doigts velouteux
De qui m’a consommée.
Au feu, au feu !
Stop, stop, cela suffit !
Rhabillez-vous messieurs,
J’ai éteint l’incendie !
Jacqueline ESCORIHUELA
LE FEU
Epouvantail d'hommes, de bêtes,
Que l'étendue en feu poursuit,
Comme un monstre, la malebête
De flammes faite,
Bondit...
L'apprivoise de petits hommes
Minuscules et ricanant,
Se requinquant de légers sommes
Puis de vertes pommes,
croquant...,
Un conte dit que Prométhée
Leur semblable, leur ascendant
Attendit que soit apaisée,
Fureur excitée,
Volant
Les braises encore vivantes
Rouges, préférées de Vesta,
Aux vestales pures, charmantes
Dont les beautés tentent
Le roi...
Pénitence dure encourue
Quand la vierge sage s'éprend :
On l'enterre vive, déchue,
Par ses soeurs exclue,
Mourant.
Germaine Cartro
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Par spaf mp le 9 Janvier 2014 à 14:30
Demoiselle Guimauve
C'est l'histoire banale et folle cependant,
D'une tendre aguicheuse et d'un prince charmant.
Découvrez sans frémir Demoiselle Guimauve,
Trahissant l'embonpoint sous la tunique mauve,
Que dire de ses pieds, protégés d'escarpins,
Courant le guilledou pareils aux galopins,
Son nouveau couvre chef pour cheveux en broussailles,
Désire saluer d'heureuses fiançailles,
Recherchant éperdue un brave Céladon,
Elle refuse net la flamme d'un dindon.
Envoyé par Vénus, déboule l'omnivore :
Un quidam sulfureux dont les yeux la dévore,
Le voici d'un seul bloc, pas vraiment très futé,
A moins que son savoir ne soit bien abrité,
Tous les deux grâce au ciel saisissent cette aubaine :
Celle d'être au tempo quand la chance dégaine,
Ils connaissent enfin comme tous les amants,
D'impétueux transports, des aveux désarmants,
Le prétendant hélas n'a pas un grand ramage,
Mais comble cet écueil par un soyeux plumage,
Cupidon leur fournit la recette du jour,
Pour donner à chacun sa juste part d'amour,
La belle offre sa fleur, à l'élu qu'elle appâte,
Il peut donc savourer de Guimauve la pâte.
Georges LAFON
CONCERT DÉCONCERTANT
Les notes de musique alignées sagement
Considèrent la clé savamment chantournée ;
La sinueuse clé, musicienne née
Toujours équilibrée, en place dignement...
On ne peut sans pouffer l'imaginer sautant
Facétieusement de portée en portée,
Suivie en ses ébats de notes excitées
De jouer un bon tour à ce chef à plein temps
Vêtu de noir et blanc : ses cheveux ondulant
jusqu'à ses épaules, chevelure moirée ;
Tabourets et lutrins : excellence entourée
Par la foule de ceux qu'il salue, indolent ;
Mais la clé décidée à punir cette engeance,
Il devra convenir qu'un acabit têtu
Marchant à la baguette, « à bas notre vertu ! »
Benoît, déterminé, prépare sa vengeance ...
Les notes égaillées entremêlent leurs danses !
Pour elles la portée a tressé,en gloussant
De ses cinq fils dorés le hamac délassant
D'un repos mérité : tant pis pour les cadences !
Germaine CARTROPoème farfelu, cocasse
Un brin déjanté !
DÉLICES DE VOISINAGE !
Les œufs du poulailler vêtus de pied de poule
Veulent rester entre eux
Et trouvent ennuyeux
De finir dans un plat : cela les met en boule !
Car point de coq ici n’engendre de poussin
Ce lieu de résidence
Percevrait une offense
Si le « cocorico » chantait de bon matin !
Ils devraient habiter Place du Capitole
Apprentis campagnards
Ignorants et cafards !
Mes lapins, les voyant, dansent la carmagnole !
Mon arbre les contemple avec tant de pitié
Pour leur insuffisance
Parfois leur médisance…
S’étonne qu’ils soient là, ne comprend qu’à moitié.
Comment peut-on bannir ainsi la chlorophylle
Et le chant des oiseaux ?
Ces tristes damoiseaux
Étaient simplement faits pour résider en ville…
Mireille TURELLO-VILBONNET
La crème Chantilly
Chante, O mon âme, le « i » de Chantilly
Ta texture câline inonde le puits
Où pépient les papilles dans leurs nids.
Blanche vaporeuse ou dense écumée
Mourante en crème fouettée vanillée
Tu distilles ton arôme sucré.
Venez ! Venez danser folle cuillère !
Creusez la neige de plume éphémère,
Que ne ci-gît un dessert aussi cher !
Las ! Le fondu dans le nid est occis !
Pleurent à présent mes papilles amies
S’en est parti le « i » de Chantilly.
Muriel Roiné
BRÉSIL !
Le Brésil a connu depuis quatre cents ans,
Une évolution de son économie
Progressive. Au succès fort de son industrie,
S’ajoute le pétrole extrait des océans.
Principal exploitant, devant l'Inde et la Chine,
De champs de canne à sucre et premier producteur
Mondial d’éthanol, il est le constructeur
D'avions exclusif d'Amérique latine.
Suite aux profits d'un plan de relance récent,
Sa croissance moyenne, en baisse en 2011,
Reste forte grâce à ses réserves de bronze,
Et s’établit à 2,7 %.
Olivier Gardel-Dubois.
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