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                                          TROCADERO

     

                           

                           Haut lieu de notre histoire, hier sous le canon,

                       Aujourd'hui dans les mains de casseurs plein de rage

                       Qui veulent nous offrir pour grandir leur renom

                       Un plus célèbre exploit, j'assiste à ton outrage.

     

                       Misérables voyous, dans mon pays, couvés,

                       Que ma sueur nourrit, distrait, abrite et soigne,

                       Est-ce nos tableaux noirs qui vous ont élevés?

                       Des géniteurs sans coeur ou la cité qui cogne?

     

                       Mais pourquoi, contre qui, ces carnages gratuits?

                       Joueurs et supporters amoureux des victoires?

                       Financiers étrangers, par la gloire, séduits?

                       Marchands de pieds en or, fiers de leurs trajectoires?

     

                       Oui! face à ce beau monde en fête sous leurs yeux

                       Ils doivent exister, se montrer, et détruire:

                       La loi, la paix, les biens, les pouvoirs..... les joyeux,

                       Sans le moindre remord, pour le plaisir de nuire.

     

                       Les tragédiens n'ont rien! nous serons les payeurs!

                       Le rideau va tomber, place au prochain spectacle

                       Encor plus fou, plus beau, car étant les meilleurs

                       Pour promouvoir la France! ils n'ont aucun obstacle! 

     

                                                    P. de Lary Latour le 15-05-2013

     

                                                   ( événement du 11-05-2013)

     

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                         « Je me réjouis de cette acquisition*...... la région confirme ainsi son action

                                 en faveur du développement du patrimoine de Midi-Pyrénées »

                                               (Le président de la région, Martin Malvy,

                                                  Le Petit Journal, N° 461du 07-2013)

                           

                    Célèbre Capture!

                           En Exil à Auch

                      

     

                                Je suis né loin d'ici dans un douillet berceau;

                       Des yeux comblés d'amour et des doigts par centaines

                       Ont scellé pour mon corps avec le même sceau

                       La foi qui les anime aux plumes mexicaines.

     

                       Perroquets des forêts, aras, martins pêcheurs

                       Etourneaux de la plaine et vous blanches aigrettes,

                       Vos duvets rassemblés sur l'autel des prêcheurs,

                       A la gloire de Dieu, révèlent qui vous êtes.

     

                       Chez moi, dans mon hameau, laissez moi revenir!

                       Là-bas! sont mes parents, les oiseaux magnifiques,

                       Là-bas! sont tous les coeurs, gardiens du souvenir

                       De nos cultes anciens et des tableaux bibliques.

     

                       Trop souvent l'homme aveugle aux arts de son passé

                       Se vante d'acquérir ceux des autres cultures;

                       Le pouvoir de l'argent, hélas! a reclassé

                       Les chef-d'oeuvres d'un peuple en célèbres captures.

     

                       Chasseurs de patrimoine offrez vos trois captifs,

                       A ma terre! au Mexique! aux cieux qui m'ont vu naître!

                       Sauvez celui de France et soyez attentifs!

                       Car chaque jour il souffre avant de disparaître.

     

     

                                                   P.de Lary Latour le 01-08- 2013

                                                               Suite à l'achat d'un troisième tableau!

     

                   *l'achat par la région et la ville d'AUCH d'un tout petit tableau d'art colombien pour 200 000 euros.

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    Le rouleau compresseur de la pensée unique n'empêchera jamais la muse de s'exprimer

     

    « Vous êtes sans parents? Ils m'ont abandonné,

     Comment, et depuis quand? Depuis que je suis né. »

     

    Racine

     

    Gai Mariage ?

     

    Après le droit de nuire avant de voir les cieux

     Voici celui qui vient unir en mariage

     Deux semblables humains qui veulent en ménage

     Posséder un enfant, ô combien précieux!

     

    Pour quelques égarés, quelle supercherie!

     Quel affront au vrai couple, aux fruits de leurs amours!

     Car la loi naturelle est celle qui toujours

     D'un homme et d'une femme a peuplé la patrie.

     

    Malheur à vous auteurs d'un laïque serment

     Et vous acteurs boiteux! cet enfant impossible

     A créer entre vous, peut-il être insensible?

     Vous l'amputez d'un bien, sans aucun sentiment.

     

    C'est lui qui doit souffrir dans la cour de l'école

     Quand à ses bons copains, à cet âge moqueurs,

     Il dit: '' j'ai deux papas, mais je cherche en leurs coeurs

     La douceur d'une mère et sa main qui cajole''.

     

    C'est elle qui la nuit revient le consoler,

     Il la voit, l'imagine, et pense un jour connaître

     La beauté d'un visage où se laisse paraître

     Ce regard plein d'amour...... qu'un autre a dû voler.

     

    Misérable destin! Ce manque irremplaçable

     Le condamne sans cesse à ne jamais serrer

     La main de ses parents qui l'ont vu respirer.

     Voilà la croix qu'il porte, elle est inguérissable!

     

     J'ai vu ce long calvaire offert à l'innocent,

     Blessé comme un oiseau chassé d'un nid sans âme,

     Où le devoir du sang semble un devoir infâme

     Où l'égoïsme est maître et l'amour indécent.

     

     P. de Lary Latour le 8-11-2012

     

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                             LE SILENCE

     

     

                            Seul, il régnait sur terre où l’homme a pris naissance.

                            Mais Vulcain de ses feux fit jaillir les métaux,

                            Pour le rail, la maison, les canons, les bateaux ;

                            C’est l’ère du vacarme, ami de la croissance.

     

                            Il nous poursuit partout avec une indécence !

                            Dans la rue, au travail, sans cesse des marteaux

                            Viennent choquer l’oreille ou nos centres vitaux.

                            Oui ! Le calme est ailleurs, cherche alors sa présence.

     

                            Si ton cœur monte un jour, poussé par un désir,

                            Les marches d’un lieu Saint, contemple avec plaisir,

                            Comme un enfant ému, fier de ses découvertes,

               

                            La beauté d’un chef d’œuvre en des siècles construit.

                            Assieds-toi simplement, heureux, les mains ouvertes ;

                            « Ecoute le silence… un Dieu parle sans bruit. »

     

     

                                       Patrick de LARY le 16-12-2011

     

                                       Quatrième prix de l’Académie Octaède 2012

      

      

     

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    J’AI RÊVÉ D’UNE TERRE

     

     

    Bien souvent j’ai rêvé d’une terre autrement,

    D’une oasis de paix, de bonté, de tendresse,

    D’un paradis humain fondé sur la sagesse,

    D’un monde où la raison fleurit, tout simplement.

     

    L’homme a-t-t-il, pour troubler cette humble mélodie,

    Un besoin de fusils, de sang et de canons ?

    A-t-il un fier plaisir à supprimer des noms,

    Avec ses innocents, morts, pour sa tragédie ?

     

    D’une main il détruit pour de l’autre bâtir,

    Avec la même ardeur, guidé par ses génies,

    Oubliant son histoire où l’hymne aux tyrannies

    Se termine toujours par l’air du repentir.

     

    Comment peut-il, après le désespoir qu’entraîne

    Un volcan qui s’embrase, un cyclone en fureur,

    Une vague géante, imposer la terreur

    Et ajouter sans cesse un couplet à sa haine ?

     

    Je sais que le mauvais dans son triste univers,

    Comme l’eau qui croupit dans la source envoûtée,

    Comme cette vermine à son hôte encroûtée,

    Se plaît dans le néant et dans ces lieux pervers.

     

    Mais je sais aussi que sans bruit le bien progresse,

    Que la bonne semence a sa place au moulin,

    Que le créateur prend aux griffes du malin,

    Dans son divin amour, l’homme plein de tendresse.

     

     

                                        Patrick de LARY LATOUR

                                                26 - 12- 2004

      

    (Poème extrait du recueil Hommage à la vie, édité et imprimé par l'auteur à Miramont-Latour, 32390)

     

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