-
Par spaf mp le 24 Mai 2014 à 17:57
L’HISTOIRE
Antoinette espérait de beaux rêves touchants
Loin des buissons d’aspic, de l’angélus sonore ;
Un passereau charmeur étranger à ces champs,
Avec elle attendit le début de l’aurore.
Point de carte ne guide au pays embaumé
D’un suave parfum ; mais cette proche terre
Pour la nuit accepta le géographe aimé
Qui trop souvent menait son âme solitaire.
Deux mains ont oublié le pénible lavoir…
Sarajevo palpite au bruit de la démence,
Quand l’archiduc se meurt. Le temps d’un « au revoir »,
Ce bel oiseau s’en fut dans un bourbier immense !
Michèle GRISCELLI
votre commentaire
-
Par spaf mp le 24 Mai 2014 à 17:52
DÉLIRE DU PETIT MATIN
Un matin, je rêvais dans les bras de l’aurore
A la blonde lueur d’un jardin embaumé
Quand soudain un grand coq fit un appel sonore
Et me chassa hélas de mon lit tant aimé…
La colère me prit proche de la démence
Je courus arpenter les lisières des champs
Quand je crus voir là-bas à l’horizon immense
Un vol de coqs sportifs que je trouvai touchants.
Ils volèrent vers moi me soulevant de terre
Et moi, comme un oiseau nageant dans un lavoir
Je finis par la brasse en mon lit solitaire
Sans avoir eu le temps de leur dire au revoir !
Anne-Marie Vergnes
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique