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Par spaf mp le 11 Septembre 2016 à 07:44
MÉMOIRE
Mes chemins sont jonchés
Des débris de mes rêves,
Poussières mordorées
Dans l’aube qui se lève.
Ma mémoire aujourd’hui
Doucement les efface,
S’enfonce dans la nuit
L’ombre floue de leur trace.
Où s’en iront mes pas
Sans but, vaille que vaille,
Vers quel champ de combat,
Quelle vaine bataille ?
Jacqueline Escorihuela
Septembre 2016
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Par spaf mp le 10 Septembre 2016 à 15:41
IL SUFFIT
Il suffit d’une fleur emperlée de rosée
Des trilles d’un oiseau dans le ciel envolés
Il suffit d’un grillon criquetant son refrain
Il suffit d’une main se glissant dans ma main.
Il suffit d’une ondée sur la terre asséchée
Il suffit d’un ruisseau sur son lit de galets
Il suffit d’un regard embué de tendresse
Il suffit d’un flocon doux comme une caresse.
Il suffit de blés mûrs ondoyant sous le vent
D’un toit ocre et moussu qui se cuivre au couchant
Il suffit d’un vieux chant qui monte à la mémoire
Et le bonheur est là, pour adoucir l’histoire.
Jacqueline Escorihuela
Septembre 2016
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Par spaf mp le 20 Décembre 2013 à 14:11
LES PARENTS ABANDONNÉS
Ils auront tout donné, leur amour, leur tendresse,
Les heures de leurs nuits au creux de leur détresse,
Ils n'auront pas compté tout le temps partagé,
Les chagrins consolés, les cadeaux achetés.
Ils avaient espéré que l'amour se partage
Jusqu'au bout du chemin qui amène au grand âge
Et que, quitté le nid, les enfants vous renvoient
Un peu plus d'affection pour alléger ce poids.
Ils donneraient encore un peu de leur sagesse
S'ils trouvaient un écho à leur faible SOS,
Ils n'auront devant eux qu'un mur d'indifférence,
Ils n'oseront crier pour rompre le silence.
Ils se feraient mendiants pour avoir quelques miettes,
Qu'un bouche d'enfant picore leur assiette,
Dedans leurs mains tendues ils ne recevront rien
Et partiront vaincus comme de pauvres chiens.
Puisque enfin il leur faut bien être de ceux-là,
Ils vont se retirer, ils ne gêneront pas,
Mais qu'au jour de leur mort seuls on les laisse aller,
Ne voudront pas entendre leurs enfantas sangloter.
Jacqueline ESCORIHUELA
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Par spaf mp le 13 Décembre 2013 à 11:21
NUIT ÉTOILÉE
La nuit tout doucement
Étale ses draps de velours.
Le silence profond
Lentement gonfle sa voile.
Dans le fond du ruisseau
S'allument les étoiles.
La lune leur sourit,
Pâle, mystérieuse.
Le souffle de la nuit
Harmonise sa harpe
Aux archets de la lune...
Et monte dans la nuit brune
La symphonie étoilée.
Jacqueline Escorihuela
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Par spaf mp le 12 Décembre 2013 à 15:17
Pour que vivent encor...
J'ai accroché tes yeux
Aux lumières de l'aube
J'ai accroché ta voix
Au souffle de l'Autan,
La paume de tes mains
À la chaleur des flammes
Et l'éclat de ta peau
Aux cuivres de l'automne.
J'ai accroché ton cœur
À mon cœur mon Amour
Pour que vivent encor
Et les nuits et les jours.
Jacqueline Escorihuela
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