• ENTRE HIER ET AUJOURD'HUI

    ENTRE HIER ET AUJOURD'HUI

     

    Je me suis endormie auprès du vieux lavoir ;
    Mon rêve au fil de l'eau n'était plus solitaire :
    Toutes les fleurs des champs qui poussaient sur la terre,
    En avaient profité pour me dire au revoir...


    Surprise, à mon réveil, que rosisse l'aurore!
    Bleuets, coquelicots, ne paraient point les champs ;
    Pourtant je les ai vus, pressés, à bouts touchants ;
    Pour moi le coq doré n'eut pas d'appel sonore...

    Par le froid engourdie,  hier l'air embaumé
    Avait repris son vol dans la vallée immense ;
    Je partis comme un trait, en craignant la démence,
    Rejoindre au creux du lit les bras du bien-aimé...


                                                   Germaine CARTRO

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :