• ÉDITH

     

    ÉDITH


    Dans un théâtre obscur, le visage éclairé,
    Comme né d’un tableau du peintre Caravage,
    Livre avec passion le troublant avivage
    D’un chant vibrant d’amour rose et noir diapré.

    « Sous le ciel de Paris » l’accordéon nacré
    Emporte dans « la foule » une « java » sauvage 
    Et les « flons flons du bal », quand, seul sur le rivage,
    « Milord » se voit ravir l’être tant adoré.

    Fuyant l’heure défunte et l’existence infâme
    Elle offre obstinément le talent de son âme,
    La prunelle, le cœur, toujours remplis d’espoir.

    Émouvante figure au reflet de l’aurore
    Que figea le destin dans un triste au revoir …
    « Mon Dieu » ne pouvais-tu nous la laisser encore ?!


    Aline MUSCIANISI
    Octobre 2013 (Cinquantenaire de la mort d’Édith Piaf)

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