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    VOYAGE ONIRIQUE

     

     

    Je connais les sentiers d’un royaume paisible

    Où la plume amicale emporte les sanglots

    Mais ne sait le parfum de la beauté des mots

    Qui dansent dans la brume au-delà du visible.

     

    Marée obscure et lente, à nos yeux illisible,

    Du monde imaginaire irisé de halos,

    L’aquarelle-bonheur,  menthes et mélilots,

    Rend aux vagues des jours l’espérance plausible.

     

    Le tourment s’effiloche en des rivages bleus,

    La promesse renaît d’horizons fabuleux,

    Encre mon parchemin des nuances d’aurore.

     

    Sous l’ambre de la nuit le chagrin s’est perdu.

    L’opacité du ciel sur l’onde s’évapore…

    Par les ruisseaux du vent retentit l’impromptu.

      

      

      

    Aline MUSCIANISI et Mireille TURELLO-VILBONNET

     

     

     

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    CLOCHETTE DU PRINTEMPS

    (Nombre d’or)

     

     

     

    Comme un brin de douceur dans le fragile instant …         

     

    L’opaline beauté de la fleur souveraine                           

    Sur l’horizon épars d’un monde grelottant,                       

    Bouscule de remords l’hiver trop persistant                             

    Et sonne son exil vers un prochain domaine.                    

    Clochette triomphale après l’heure incertaine,                  

    Elle offre à la tristesse un chant réconfortant,          

                      

    Comme un brin de douceur dans le fragile instant … 

     

    Salué par les dieux de la Grèce lointaine                         

    Le muguet délicat au parfum envoûtant,                         

    A guidé le chemin du poète hésitant,                                     

    Par les muses, guéri, de l’indolence humaine.                  

    Désormais il s’abreuve à la claire fontaine                              

    De l’auguste Parnasse* et se veut exaltant     

    Pour donner à ses mots le regard éclatant

    D’une plume nouvelle, affranchie et sereine.

     

     

      

     

    Aline MUSCIANISI

     

    * Parnasse : résidence des muses

      

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                       UN TRAMWAY DANS LA NUIT                   

                                          

    Le jour pâle et transi, dans le triste miroir

    Des brumes de l’hiver aux voix silencieuses,

    Abrège son parcours, ses heures soucieuses,

    Et délicat s’éloigne au portique du soir.

     

    Les phares triomphants, lueurs audacieuses,

    Seul un tramway combat ce monde de cristal,

    Cheminant à l’assaut des lignes précieuses.

     

    Le gel l’avait perclus dans un repos brutal,

    Et livré sans regret à la foule interdite

    Condamnant au matin son absence maudite.

    Lors, il roule la nuit pour le rythme vital,

     

    Absurde vision qu’un sans-abri médite…

     

     

                                                   15/01/2012

     

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