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Par spaf mp le 8 Juillet 2012 à 16:01
VOYAGE ONIRIQUE
Je connais les sentiers d’un royaume paisible
Où la plume amicale emporte les sanglots
Mais ne sait le parfum de la beauté des mots
Qui dansent dans la brume au-delà du visible.
Marée obscure et lente, à nos yeux illisible,
Du monde imaginaire irisé de halos,
L’aquarelle-bonheur, menthes et mélilots,
Rend aux vagues des jours l’espérance plausible.
Le tourment s’effiloche en des rivages bleus,
La promesse renaît d’horizons fabuleux,
Encre mon parchemin des nuances d’aurore.
Sous l’ambre de la nuit le chagrin s’est perdu.
L’opacité du ciel sur l’onde s’évapore…
Par les ruisseaux du vent retentit l’impromptu.
Aline MUSCIANISI et Mireille TURELLO-VILBONNET
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Par spaf mp le 31 Mai 2012 à 17:40
CLOCHETTE DU PRINTEMPS
(Nombre d’or)
Comme un brin de douceur dans le fragile instant …
L’opaline beauté de la fleur souveraine
Sur l’horizon épars d’un monde grelottant,
Bouscule de remords l’hiver trop persistant
Et sonne son exil vers un prochain domaine.
Clochette triomphale après l’heure incertaine,
Elle offre à la tristesse un chant réconfortant,
Comme un brin de douceur dans le fragile instant …
Salué par les dieux de la Grèce lointaine
Le muguet délicat au parfum envoûtant,
A guidé le chemin du poète hésitant,
Par les muses, guéri, de l’indolence humaine.
Désormais il s’abreuve à la claire fontaine
De l’auguste Parnasse* et se veut exaltant
Pour donner à ses mots le regard éclatant
D’une plume nouvelle, affranchie et sereine.
Aline MUSCIANISI
* Parnasse : résidence des muses
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Par spaf mp le 19 Avril 2012 à 13:05
UN TRAMWAY DANS LA NUIT
Le jour pâle et transi, dans le triste miroir
Des brumes de l’hiver aux voix silencieuses,
Abrège son parcours, ses heures soucieuses,
Et délicat s’éloigne au portique du soir.
Les phares triomphants, lueurs audacieuses,
Seul un tramway combat ce monde de cristal,
Cheminant à l’assaut des lignes précieuses.
Le gel l’avait perclus dans un repos brutal,
Et livré sans regret à la foule interdite
Condamnant au matin son absence maudite.
Lors, il roule la nuit pour le rythme vital,
Absurde vision qu’un sans-abri médite…
15/01/2012
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